Revue de presse du 26 août 2022

Revue de presse

Étude nationale sur les morts violentes au sein du couple 2021Selon cette étude réalisée par la Délégation aux victimes, structure commune à la gendarmerie et à la police nationales, et publiée aujourd’hui, 143 morts violentes au sein du couple ont été recensées en 2021 par les services de police et unités de gendarmerie, contre 125 l’année précédente (18 victimes en plus, soit + 14 %), soit un meurtre enregistré tous les deux jours et demi en moyenne.

L’année 2021 marque ainsi un recul par rapport à la nette baisse des homicides conjugaux observée en 2020. Les 143 homicides conjugaux recensés en 2021 correspondent davantage au niveau du nombre de mort violentes au sein du couple observées avant la pandémie de Covid-19.

La part des homicides conjugaux dans l’ensemble des homicides volontaires non crapuleux et des violences conjugales ayant entraîné la mort sans intention de la donner est restée stable : elle est passée de 18 % à 19 % entre 2020 et 2021, soit 143 décès au sein du couple sur 756 homicides recensés en France en 2021.

Si les morts violentes au sein du couple ont augmenté, les tentatives ont suivi une trajectoire similaire. 251 tentatives ont été recensées en 2021, contre 238 en 2020. Seule l’année 2019 affiche un total plus élevé sur les cinq dernières années, avec 268 tentatives.

Ces homicides sont survenus le plus souvent au domicile du couple (78 % des cas) et ont été principalement commis par l’usage d’arme blanche (35 % des faits) ou d’arme à feu (32 % des faits). Des enfants étaient présents lors de la commission des faits dans 17 % de l’ensemble des cas.

Le principal mobile demeurait la dispute (dans 31 cas), suivi d’une séparation non acceptée (27 cas), puis la jalousie (25 cas) et la maladie de la victime (21 cas).

La région la plus touchée est l’Occitanie, qui a déploré 19 victimes. Cinq autres régions ont comptabilisé plus de dix décès : les Hauts-de-France, l’Île-de-France et la Nouvelle-Aquitaine (17 victimes chacune), le Grand-Est (13 victimes) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (11 victimes). 37 départements et collectivités sur 107 n’ont en revanche recensé aucun homicide.

Les tranches d’âge les plus exposées aux morts violentes ont été les 30-49 ans et les plus de 70 ans. 127 victimes étaient de nationalité française et 16 de nationalité étrangère (dont 13 hors de l’Union européenne). 55 victimes étaient sans emploi et 34 à la retraite.

Les femmes sont restées les principales victimes : 122 femmes sont décédées des suites de violences conjugales contre 21 hommes. Douze enfants ont succombé aux blessures des agresseurs.

32 % des victimes féminines avaient subi au moins une forme de violences antérieures (39 victimes). 25 d’entre elles avaient déjà déposé plainte contre l’auteur.

Aucun mineur n’a été tué concomitamment à l’homicide de l’un de ses parents. En revanche, douze enfants ont été tués dans le cadre d’un conflit de couple sans qu’aucun membre du couple ne soit victime.

Des hommes sont les auteurs des homicides dans 86 % des cas. Près d’un quart d’entre eux (24 %) avaient consommé de l’alcool avant les faits et 10 % avait consommé des produits stupéfiants.

70 % des auteurs n’exerçaient pas ou plus d’activité au moment des faits. L’auteur était connu des services de gendarmerie et de police pour avoir commis antérieurement des violences dans 25 % des cas (36 auteurs), dont 75 % pour des faits de violences conjugales.


  • Repères et références statistiques, Paris, Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance), Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (Systèmes d’information et d’études statistiques), 26 août 2022.

Repères et références statistiquesPublication annuelle éditée depuis 1984 par les services statistiques ministériels chargés de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Repères et références statistiques fournit en un seul volume toute l’information statistique disponible sur le fonctionnement et les résultats du système éducatif français. Plus de 150 fiches thématiques présentent les principales données sur les enseignements primaire et secondaire, mais également sur l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle.

  1. Le premier chapitre rassemble des données synthétiques de base pour une première approche du système d’enseignement français : ordres de grandeurs, organisation, thématiques liées à l’actualité éducative.
  2. Le second chapitre décrit les collèges, écoles, lycées d’enseignement général et technologique, lycées professionnels et établissements d’enseignement supérieur par académie, modes d’hébergement proposés, nombre moyen d’élèves par classe, secteur (privé ou public), taille. Le point est fait sur des sujets en débat tels que le climat scolaire dans les collèges et lycées publics, le développement des technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement, l’éducation prioritaire.
  3. Le troisième chapitre décrit les effectifs des écoles maternelles et élémentaires selon les caractéristiques d’âge et de sexe des élèves, leur niveau d’enseignement et leur répartition territoriale. L’évolution de la population scolaire est suivie depuis le début des années 1980. Un focus est fait notamment sur la scolarisation des enfants handicapés et l’étude des langues vivantes. Une page présente le devenir des élèves de dix ans en situation de handicap.
  4. Le quatrième chapitre présente les statistiques sur la population scolaire des collèges et lycées selon les caractéristiques socio-démographiques des élèves, leurs cursus dans les différentes filières, leur répartition territoriale. Un éclairage particulier est porté sur le devenir des élèves et leurs trajectoires scolaires, les poursuites d’études en fin de troisième et de seconde générale et technologique.
  5. Le cinquième chapitre décrit les effectifs des centres de formation d’apprentis selon les caractéristiques socio-démographiques des apprentis, leur répartition territoriale, les niveaux de diplômes préparés, du certificat d’aptitude professionnelle jusqu’aux diplômes de l’enseignement supérieur.
  6. Le sixième chapitre présente les effectifs des étudiants des écoles d’enseignement supérieur (écoles de commerce, écoles d’ingénieur, etc.) et des universités selon leurs caractéristiques socio-démographiques et leur répartition territoriale. La scolarisation des jeunes femmes dans l’enseignement supérieur fait l’objet d’une étude spécifique. La connaissance des filières et des flux est complétée d’une étude sur le devenir des bacheliers saisi au travers d’un panel.
  7. Le septième chapitre porte sur l’évaluation des compétences au sortir de l’école ou du collège, ainsi que sur la réussite aux diplômes de l’enseignement secondaire et supérieur. Il traite de la situation des sortants du système éducatif et de leurs perspectives d’insertion professionnelle. Le point est fait sur l’évaluation des compétences en maîtrise de la langue en fin d’école, les compétences langagières et la littératie en fin de collège et sur celles en lecture sur support numérique.
  8. Le huitième chapitre décrit les personnels exerçant aux titres des ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation selon les concours de recrutement, les départs en retraite, le domaine d’intervention (administration, encadrement, enseignement), l’établissement d’exercice, la mobilité, la répartition territoriale, le secteur (privé ou public), le statut.
  9. Le neuvième chapitre expose le financement des activités d’éducation : bourses et aides sociales, clés de répartition, coûts moyens par élève ou par étudiant, évolution des budgets de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
  10. Le dixième chapitre présente de façon détaillée les principales statistiques propres aux départements et collectivités d’outre-mer. Les thématiques abordées spécifiquement sont les diplômes délivrés dans les départements et régions d’outre-mer, les élèves, les étudiants, les personnels.

Quelques chiffres clés :

  • 5,6 % des jeunes ne sont plus scolarisés à dix-sept ans.
  • Sept élèves en situation de handicap sur dix sont des garçons.
  • 96,6 % des jeunes de quatorze ans sont élèves en collège.
  • L’enseignement du premier degré public ou privé sous contrat regroupait 48 600 écoles en France à la rentrée 2021, soit 370 de moins qu’en 2020.



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