Revue de presse du 5 juillet 2022

Revue de presse








Insee Première, nº 1911, 5 juillet 2022

19 % des personnes de 18-49 ans ont déclaré avoir subi « des traitements inégalitaires ou des discriminations » en 2019-2020, contre 14 % en 2008-2009. Cette augmentation de l’expérience déclarée de discrimination concerne principalement les femmes. Pour celles-ci, le motif sexiste est devenu la cause principale de discrimination, dépassant ceux liés à la couleur de peau, la nationalité ou l’origine. Pour les hommes, la hausse du sentiment discriminatoire s’explique principalement par une augmentation dans la population des profils rapportant le plus de discriminations. Pour les personnes musulmanes, les motifs de discrimination se déplacent de l’origine vers la religion par rapport à 2008-2009. À caractéristiques égales, l’origine immigrée ou ultra-marine demeure le principal déterminant des expériences déclarées de discrimination, pour les femmes comme pour les hommes. Malgré une plus forte sensibilisation ces dix dernières années, entamer des démarches à la suite de discriminations reste rare.


Insee Première, nº 1910, 5 juillet 2022Parmi les personnes vivant en logement ordinaire en France métropolitaine en 2019-2020, 9 % étaient immigrées, 12 % étaient descendantes d’immigrés de deuxième génération et, parmi celles de moins de soixante ans, 10 % étaient descendantes d’immigrés de troisième génération. Le profil migratoire de la population reflète avec décalage les flux d’immigration successifs. Parmi les descendants d’immigrés de deuxième génération, les plus jeunes sont majoritairement originaires d’Afrique, alors que les plus âgés sont originaires d’Europe. Au sein des actuels descendants d’immigrés de troisième génération, la part des origines européennes se réduit au fil du temps mais demeure prépondérante.

La diversité des origines résulte également d’une mixité croissante des unions à chaque génération : si 27 % des immigrés sont en couple avec un conjoint sans ascendance migratoire directe, c’est le cas de 66 % des descendants de deuxième génération. À la troisième génération, neuf petits-enfants d’immigrés sur dix de moins de soixante ans n’ont qu’un ou deux grands-parents immigrés.


  • Mack (Dana), « Listen to Parents », Institute for Family Studies, 5 juillet 2022.



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