Revue de presse du 1er juillet 2022

Revue de presse










L’exécution et la réglementation du mariage relèvent historiquement de la compétence des institutions religieuses. Aujourd’hui encore, le mariage religieux diffère de l’option générique proposée par l’État – contenant des attentes supplémentaires concernant notamment les conditions de dissolution, la division du travail entre les conjoints et la fécondité. Les auteurs de cette étude présentent un modèle théorique selon lequel les institutions religieuses sont des tiers spécialisés dans l’exécution du mariage religieux. Cela permet aux conjoints de bénéficier des avantages de la spécialisation, mais au prix d’un opportunisme de la part de l’autorité religieuse. Ce modèle prédit certaines différences empiriques bien établies entre les couples non religieux et religieux, à savoir des taux de divorce plus faibles et des taux de fécondité plus élevés. La causalité est cependant difficile à établir en raison des effets de sélection. Pour atténuer cette distorsion, les auteurs se sont concentrés sur le mariage pendant la période de la politique familiale soviétique (1917-1988), durant laquelle le mariage religieux était interdit. Cette absence des tiers religieux donne un aperçu du rôle des institutions religieuses dans le mariage et la vie familiale.



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