Revue de presse du 11 février 2022

Revue de presse







Freedom of Information Request Findings on Looked After Children and International PlacementsL’association Children and Families Across Borders a envoyé en août 2021 des demandes d’information à 211 administrations territoriales britanniques pour recueillir des données sur le nombre d’enfants qu’elles prenaient en charge alors que des membres de leur famille résidant à l’étranger auraient pu s’en occuper. Le rapport publié aujourd’hui montre que de nombreux enfants se voient refuser leur droit à leur famille et souligne la nécessité d’une orientation et d’une surveillance accrues pour garantir que le soutien aux placements à l’étranger soit à la hauteur des besoins des enfants. Les données publiées par Children and Families Across Borders révèlent à la fois de faibles taux de placements internationaux et un manque d’information. Il y aurait actuellement 5 500 enfants pris en charge par les administrations territoriales qui pourraient être avec leur famille si lesdites administrations exploraient la possibilité de les placer à l’étranger.

Bien qu’il y ait quelques améliorations positives de la part de certaines administrations territoriales, l’image globale montre toujours un besoin important d’explorer davantage le recours à la famille résidant à l’étranger pour un placement. Parmi les 104 000 enfants pris en charge en 2019, seuls 42 avaient fait l’objet de placements internationaux, soit 0,04 %. Le nombre d’enfants effectivement placés dans leur famille à l’étranger est maintenant inférieur de 7 % à 2019 – peut-être à cause de la pandémie de Covid-19. Selon Children and Families Across Borders, il y aurait actuellement au moins 18 500 enfants originaires d’Angleterre et du Pays de Galles pris en charge par des membres de leur famille à l’étranger. En utilisant un taux de placement conservateur de 30 %, 5 500 autres enfants pourraient aussi être avec leur famille.

Par ailleurs, si les administrations territoriales envisageant un placement à l’étranger le font plus régulièrement, il est cependant inquiétant que leur nombre ait diminué.



Insee Focus, nº 260, 11 février 2022Le nombre de mariages baisse depuis une vingtaine d’années, mais il a chuté de près d’un tiers entre 2019 et 2020. 154 600 mariages ont été célébrés en 2020 en France, un nombre historiquement bas dû à la pandémie de Covid-19. La période de confinement de la mi-mars à la mi-mai 2020 a entraîné une mise à l’arrêt des célébrations de mariages. Imposant notamment un nombre maximum de convives aux célébrations, les restrictions sanitaires ont eu des répercussions sur la suite de l’année jusqu’au deuxième confinement de novembre 2020.

Un grand nombre de mariages ont donc été annulés ou reportés, en particulier pour les personnes de moins de cinquante-cinq ans. Bien qu’en nette baisse par rapport à 2019, le nombre de nouveaux mariés de cinquante-cinq ans ou plus a bien moins diminué que pour les plus jeunes.

Les futurs époux ont dû s’adapter : les mariages maintenus se sont ainsi davantage tenus dans la commune de résidence des mariés, peut-être en lien avec les restrictions de déplacement mises en place à plusieurs périodes de l’année. Ils ont également moins souvent eu lieu le samedi, jour néanmoins le plus plébiscité, le nombre limité d’invités autorisés aux cérémonies ayant peut‑être rendu moins indispensable la tenue des mariages un weekend.

Cédric Plessis

Faire un don

Totalement indépendant, ne bénéficiant à ce jour d’aucune subvention publique et ne vivant que de la générosité privée, P@ternet a besoin du soutien de ses lecteurs pour continuer, et se développer. Si cette publication vous a intéressé, vous pouvez soutenir P@ternet grâce à un don ponctuel en cliquant sur l’image ci-dessous.

helloasso

Laissez un commentaire (respectez les règles exposées dans la rubrique “À propos”)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.