Revue de presse du 10 mai 2019

Revue de presse





Études & Résultats, nº 1115, 10 mai 2019Dans la lignée du rapport de la Commission Stiglitz, cette cartographie a été réalisée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques à partir d’une soixantaine d’indicateurs (accès et recours aux soins, accueil des jeunes enfants, conditions socio-économiques, scolarité, etc.) pour appréhender la qualité de vie des 14 millions d’enfants vivant en France. Elle permet de distinguer huit groupes de territoires en France métropolitaine.

5,2 millions d’enfants (37 % du total) vivent dans trois premiers groupes de territoires aux conditions économiques favorables, se distinguant entre eux par l’accessibilité aux équipements et services sanitaires et scolaires. 6,5 millions d’enfants (46 % du total) résident dans un territoire défavorisé ou inégalitaire mais offrant de bons équipements et services.

  1. La qualité de vie des enfants est globalement la meilleure dans les périphéries aisées des grandes métropoles (Bordeaux, Lyon, Marseille, Paris, etc.) : les enfants y grandissent dans des familles aux revenus élevés et bénéficient d’une bonne couverture en équipements et services (densité importante de médecins, etc.).
  2. La situation des enfants est également bonne dans le bassin lyonnais, le Doubs, le Jura, le Nord et l’Ouest : l’accès aux équipements est en moyenne plus aisé qu’ailleurs et les niveaux de vie médians des familles sont proches de la moyenne nationale.
  3. Les enfants des périphéries de certaines grandes villes (Clermont-Ferrand, Dijon, Pau, etc.) vivent aussi dans de bonnes conditions socio-économiques, mais leur accessibilité aux équipements et services est plus limitée (distances plus longues pour l’école, etc.).
  4. 3,4 millions d’enfants vivent dans les territoires du quatrième groupe (est lyonnais, Le Mans, Lille, nord de Paris, Seine-Saint-Denis, sud du Val-de-Marne, etc.), alliant les conditions de logement et de vie économiques les plus défavorables et une offre satisfaisante d’équipements et services. Leurs familles sont plus pauvres et leur scolarité plus courte ou difficile, mais leur accessibilité aux collèges, crèches, lycées et médecins est en moyenne plus grande qu’ailleurs.
  5. 1,3 million d’enfants résident dans un cinquième groupe, présentant des caractéristiques économiques similaires mais des services plus éloignés.
  6. Présentant une accessibilité plus limitée aux équipements et des caractéristiques économiques plutôt défavorables, un sixième groupe (territoires ruraux du nord de la France et de la diagonale allant du nord-est au sud-ouest) accueille 910 000 enfants (6 % du total). Les plus désavantagés sont ceux des Alpes et des Pyrénées : ils ont moins recours aux soins, plus difficilement accès aux places à l’école ou en crèches, et plus souvent un parent au chômage.
  7. Avec des inégalités de revenus très marquées mais des niveaux de vie élevés en moyenne et un très bon accès aux équipements et services (taux de recours aux pédiatres le plus élevé), un septième groupe (banlieue ouest de Paris, bassin méditerranéen, grandes métropoles de régions, Nantes, Paris, quelques villes moyennes ou petites, Rennes, etc.) accueille 3,1 millions d’enfants.
  8. 90 000 enfants vivent dans un huitième groupe, rassemblant des territoires marqués par un faible accès aux équipements.



  • Joignot (Frédéric), Tazi (Nadia), « Dans le monde musulman, le premier nom de la virilité est le patriarcat », Le Monde, nº 23119, 11 mai 2019, p. 26.


Francesco Arcuri vs Juana Rivas


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