Dagbert (Michel), Question écrite nº 5356 au ministre de l’éducation nationale sur l’enseignement des langues anciennes au collège et au lycée [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Sénat », nº 22 S (Q), 31 mai 2018, p. 2588].
M. Michel Dagbert attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale sur la question de l’enseignement des langues anciennes au collège et au lycée.
En dépit des annonces gouvernementales, de la circulaire nº 2018-012 du 24 janvier 2018 promouvant les langues anciennes et de la publication du rapport sur l’avenir des langues anciennes (« Les humanités au cœur de l’école »), les professeurs de lettres classiques indiquent qu’ils ont toujours de grandes difficultés à appliquer les textes officiels dans le secondaire.
En pratique, la réduction de l’horaire de latin à cinq heures et celui du grec ancien à deux heures prévue par la réforme du collège se maintient pour la rentrée 2018.
Les enseignants constatent par ailleurs que l’enseignement du grec ancien, qui attire de moins en moins d’élèves, est en danger et que sa pérennité est menacée.
Dans ce contexte, la réforme du lycée soulève de nouvelles inquiétudes : la spécialité grec ancien ou latin du bac littéraire (L) est supprimée ; les élèves ne pourront prendre qu’une seule option et ne pourraient donc plus étudier à la fois le latin et le grec ; le coefficient 3 disparaît.
Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures concrètes et pérennes qu’il entend prendre afin de relancer l’enseignement des langues anciennes et de sauvegarder, tant au collège qu’au lycée, l’enseignement du latin et du grec ancien.
Question archivée au format PDF (212 Ko, 2 p.).