Le Conseil national des barreaux a publié aujourd’hui les réponses aux dix-sept propositions et questions adressées fin février aux onze candidats à l’élection présidentielle ayant obtenu les cinq cents parrainages nécessaires. Seuls ont répondu dans le délai imparti Nicolas Dupont-Aignan, François Fillon, Benoît Hamon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.
Les propositions du Conseil national des barreaux avaient été établies à partir des 2116 réponses au questionnaire envoyé à l’ensemble des avocats entre le 12 décembre 2016 et le 8 janvier 2017. Réparties au sein de quatre grandes thématiques (justice, économie et finances, exercice professionnel et droits fondamentaux), elles imposaient aux candidats de se prononcer sur l’accès au droit, l’acte d’avocat, l’aide juridictionnelle, la carte judiciaire, etc. Elles seront renvoyées au président de la République élu, afin de rappeler les engagements formulés.
Force est de constater l’unanime inanité des réponses à la dix-septième et dernière question, portant sur « l’égalité entre les hommes et les femmes » (pp. 51-53). Le dogme féministe victimaire est admis sans sourciller par tous les candidats. Benoît Hamon est le seul à formuler une proposition d’apparence sympathique, l’allongement du congé paternité à six semaines… mais en précisant aussitôt qu’il ne compterait que « 11 jours obligatoires », soit l’actuelle durée légale. Éradiquer au plus tôt la discrimination ordinairement subie par les hommes devant le système judiciaire ou promouvoir la résidence alternée pour aider les « mères isolées », cela n’entre manifestement pas dans le champ de la réflexion suscitée par le Conseil national des barreaux.
Document archivé au format PDF (19 Mo, 56 p.).
lorsque la mère part à 900 km pour casser le lien père/enfant il faudrait que les juges soient justes et mettent les trajets partagés entre le père et la mère lors des droits de visite et d’hébergement chez le père. et non tout à la charge du père, les trajets et les frais de trajets
il serait souhaitable que l’on puisse porter plainte conte les juges qui sont impartiaux