Revue de presse du 1er mars 2017

Revue de presse

L’aliénation parentale est une problématique liée à la séparation et à la garde de l’enfant. Ce syndrome s’applique à un parent qui, après une rupture, manipule son enfant pour qu’il haïsse son père ou sa mère. Comment diagnostiquer ce syndrome ? Comment remettre les parents autour d’une table pour discuter ? Quelle thérapie entreprendre ? Réponses d’Alessandra Duc Marwood, psychiatre, médecin responsable du Centre de prise en charge de la maltraitance familiale « Les Boréales », invitée par Stéphane Délétroz, et témoignage d’une femme ayant subi les conséquences de ce syndrome.



Plan interministériel de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants 2017-2019La ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes, Laurence Rossignol, a présenté aujourd’hui le premier Plan interministériel de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants 2017-2019, contenant vingt-trois mesures qui doivent notamment permettre de pallier l’absence de données statistiques fiables et l’invisibilité des violences familiales.

Ce plan est introduit par un constat ambivalent :

« La famille est le premier lieu de socialisation et de protection des enfants. Pour autant, la famille est aussi le premier lieu dans lequel s’exercent les violences […] de toutes natures (physiques, psychologiques, sexuelles et les négligences). »

Sans nier la réalité des violences familiales subies par de trop nombreux enfants, il est aisé de comprendre que Laurence Rossignol entend surtout poursuivre la dislocation de la famille, cellule de base de la société, et favoriser l’emprise croissante d’un État totalitaire sur la vie des enfants.

Les statistiques actuelles se caractérisent par une grande imprécision : ainsi, le nombre moyen d’infanticides officiellement recensés oscille-t-il entre 17 et 255 cas par an selon les sources utilisées ! Encore les 200 000 avortements perpétrés chaque année en France ne sont-ils pas comptabilisés… Le fait est, comme l’attestent depuis des années les statistiques du Service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger, que les infanticides (légaux ou non) sont commis par les mères.

Il faut également regretter que les séparations familiales ne soient pas considérées pour ce qu’elles sont : la violence la plus commune et la plus grave dont les enfants soient victimes. Rapidement évoquées comme l’un des « facteurs de vulnérabilité pour l’enfant » (page 21), le plan n’envisage pour leur prévention que « la médiation familiale et [les] espaces de rencontre ».

On notera enfin l’axiome auquel tout un chacun doit donner son assentiment sans (trop) réfléchir : « toute violence faite aux femmes est également une violence faite aux enfants » (page 39). Faut-il comprendre que nous avons ici affaire à un énième Plan interministériel de mobilisation et de lutte contre les pères ?


En fabriquant des souriceaux « grâce à des gamètes […] obtenus à partir de cellules banales prélevées dans la queue de souris adultes », des chercheurs japonais viennent de « rompre un vieux postulat des biologistes : la séparation inéluctable […] entre les cellules de la reproduction et toutes les autres cellules du corps ». L’adaptation de cette méthode à l’espèce humaine ne prendra peut-être que quelques années, et le biologiste Jacques Testart prévient : « Demain, les enfants seront conçus au laboratoire et le sexe sera réservé au plaisir ».

Les embryons pourront être fabriqués en nombre illimité, puisqu’« un simple prélèvement de peau délivrera des milliers de cellules à transformer en ovules puis en embryons ». L’efficacité du diagnostic génétique préimplantatoire sera d’autant plus grande que les embryons à analyser seront nombreux. Le génome de chaque embryon sera l’objet d’une analyse informatique intégrale afin de « sélectionner “le meilleur” parmi tous les enfants qu’aurait pu avoir un couple ». Visant d’abord l’élimination des « traits phénotypiques indésirables », cette sélection humaine entraînera ensuite nécessairement la stigmatisation puis l’élimination des personnes indésirables (âgées, faibles, handicapées, malades, etc.).

D’après Jacques Testart, « il ne faudrait pas plus de quelques générations, en recourant de façon quasi généralisée au tri embryonnaire, pour changer le génome de notre espèce, et ceci sans avoir modifié un seul génome ». C’est l’objectif des « transhumanistes », comme Henry T. Greely, qui souhaitent changer notre espèce.

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