En bonne intelligence. C’est ainsi que ce texte est né et c’est ainsi qu’il doit vivre. En aucun cas il ne s’agit d’un règlement de compte, encore moins d’un appel à la haine, au grattage d’amitié ou à l’apitoiement, comme d’autres savent le faire.
Pour resituer rapidement le contexte, alors que je me trouvais en mission à l’étranger, mon ex-compagne s’est tirée avec un charmant monsieur, emportant avec elle notre trésor, la petite Soane dont je suis le papa depuis un an aujourd’hui. Jusque-là, ce sont des choses qui arrivent. Et si ce n’est jamais agréable à vivre, cela ne reste qu’un éphémère cap à passer à l’échelle d’une vie.
Malheureusement, et pour des raisons que j’ignore, ma famille et moi-même avons été coupés de force de mon enfant, n’ayant pu la voir que cinq heures depuis presque six mois, selon la volonté unique de sa mère.
J’ai été traîné en justice, contre mon gré et sans à mon sens que ce soit nécessaire. Et traîné dans la boue aux yeux des autres, de notre entourage, comme c’est tristement le cas dans ce genre de situation, qui plus est lorsque l’on est pas là pour se défendre.
J’ai toujours gardé le silence à ce sujet. Mais les choses changent. Et la force qui nourrit un homme, puisée dans l’amour de son enfant, est la plus belle, la plus saine et la plus forte qui soit.
Cette chanson est un message porteur de paix, d’amour et surtout d’espoir. C’est un peu ma façon d’extérioriser la souffrance, le mensonge. De rebondir et de pouvoir exister en tant que père, malgré l’isolement qu’on m’impose. C’est son cadeau d’anniversaire, un regard vers un avenir plus radieux que j’espère proche.
Alors vous pouvez partager, avec plaisir, ou ne pas le faire. Vous pouvez aimer ou commenter, avec plaisir, ou ne pas le faire. Mais je vous demande de ne pas juger et de respecter chacune des parties.
Et si vous êtes parmi les chanceux qui ont l’occasion de voir ma fille… Alors, s’il vous plaît, embrassez-la pour moi et dites-lui que son papa l’aime très fort…