Communiqué de presse de SOS PAPA
Monsieur Jesus de La Arena, infirmier libéral, est à nouveau contraint de cesser son travail et de traverser la France pour venir faire une cinquième grève de la faim, cette fois-ci illimitée, devant le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand, afin de protester contre l’immobilisme des autorités. Il a commencé le jeudi de l’Ascension.
En effet, malgré des jugements en sa faveur, et même une condamnation pénale de la mère (non représentation d’enfant… mais « dispense de peine ») qui le coupe totalement de son fils, M. de La Arena n’a toujours pas pu revoir celui-ci depuis bientôt quatre ans.
À présent, le fils de M. de La Arena a eu le temps d’être « dressé » par sa mère pour déclarer que c’est lui-même qui ne veut pas voir son père. C’est le phénomène tristement courant d’aliénation parentale. M. de La Arena décrit ces mécanismes dans l’affichage placé autour de lui.
M. de La Arena a adressé une lettre ouverte au juge pour enfant qui récapitule les rouages de cet enchaînement dramatique.
SOS PAPA soutient M. de La Arena dans son message, et souligne que ce genre de cas est traité de façon particulièrement laxiste quand l’auteure est le parent de sexe féminin, ce qui est une illustration de la discrimination dont les pères sont systématiquement victimes en la matière.
Il suffit par exemple aux mères de s’opposer à l’égalité d’hébergement (résidence alternée) pour être exaucées par les juges aux affaires familiales.
Jean Latizeau (président de SOS PAPA)