Un médecin, lui-même victime, manifeste contre la discrimination infligée aux pères par les juridictions familiales

Communiqué de presse de SOS PAPA

SOS PAPA

La résidence alternée dont sa fille bénéficiait depuis vingt et un mois vient d’être remise en cause dans des circonstances absurdes.

À partir du lundi 1er décembre, le docteur Pierrick Lenoir manifestera une semaine sur deux dans des lieux emblématiques de Paris. Il sera entre 11 h 00 et 18 h 00 au coin du Palais de justice et du quai de la Corse, jusqu’à vendredi.

Ce médecin bénéficiait depuis deux ans de la résidence alternée de sa fille, alors âgée de dix-neuf mois (selon un rythme adapté au jeune âge de l’enfant).

Le docteur Lenoir s’est spécialisé dans des gardes et des remplacements. Il les a organisés pour, la moitié du temps où il a la garde de sa fille, être totalement libre, contrairement à la mère qui doit quitter son domicile à 7 h 00 pour ne revenir qu’en fin d’après-midi, alors que la petite n’a classe que le matin.

La cour d’appel de Versailles lui a supprimé cette résidence alternée en mai 2014 au motif principal qu’à l’approche de la scolarisation de l’enfant, les domiciles des deux parents seraient trop éloignés (l’école aurait été à 5,5 Km du domicile du père !), ce pourquoi la décision n’est applicable que quelques mois plus tard au moment de la rentrée scolaire, l’enfant ayant trois ans et demi.

De ce fait, dans l’intervalle, le docteur Lenoir achète une maison à 1,7 km de l’école et saisit le juge aux affaires familiales grâce à ce « fait nouveau » indéniable.

Contre toute attente le JAF de Pontoise ne réexamine pas la situation en fonction des éléments nouveaux et se contente de reprendre les conclusions de la cour d’appel, arguant cette fois que la résidence alternée surajouterait une perturbation à la vie de l’enfant en plus de celle de démarrer sa vie scolaire !

Le docteur Lenoir, à partir de son cas personnel « édifiant », entend protester contre la discrimination généralisée et bien connue subie par les parents de sexe masculin.

Il poursuivra ainsi une semaine sur deux (celle qu’il avait gardée libre pour s’occuper de sa fille) jusqu’à obtenir qu’une date soit fixée, à échéance rapprochée, pour son appel.

SOS PAPA soutient Pierrick Lenoir, et rappelle qu’une statistique de la Chancellerie a établi que :

  • lorsque les mères y consentent, les JAF ne trouvent jamais aucune raison pour invalider un accord de résidence alternée, même pour de jeunes enfants ;
  • lorsque les mères s’y opposent, les JAF entérinent leur véto dans plus de 75 % des cas.

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