Les non présentations d’enfants lors de la Journée des droits de l’enfant

Communiqué de presse de SOS PAPA Loiret

SOS PAPA

N’oubliez pas la pétition de soutien à la proposition de loi nº 3834 visant à favoriser la coparentalité.

Lors de la journée des droits de l’enfant, TF1 traitera durant l’émission Sept à Huit des cas de non présentation d’enfants et des conséquences de leur non sanction. SOS PAPA Nord Picardie diffuse à ce propos son propre communiqué très instructif :

C’est avec l’association SOS PAPA Nord Picardie que les journalistes de l’émission Sept à Huit de TF1 ont souhaité mettre en avant le sujet sensible de la maltraitance institutionnelle des enfants par la justice française.

Ce reportage, qui traite du sujet de la non-représentation d’enfants (le fait pour un parent de ne pas présenter l’enfant à l’autre parent malgré l’obtention d’un droit de visite et d’hébergement ordonné par le juge), et qui concerne des milliers d’enfants, sera diffusé ce dimanche 20 novembre 2011, journée internationale des droits de l’enfant.

Les témoignages de Bernard, habitant à Douai, et Didier, à Nogent-sur-Oise, illustrent parfaitement ce scandale d’État et la faillite judiciaire des tribunaux de grande instance, dans le cas présent de Compiègne et de Lorient, à garantir les droits des enfants à être élevés et éduqués par leurs deux parents, garantie pourtant prévue tant par le Code civil que par la Cour européenne des droits de l’Homme, qui a déjà sanctionné la France sur ce sujet.

Le climat de violence conjugale dont ont été victimes Bernard et Didier s’est prolongé après la séparation et s’est transformé en un harcèlement psychologique, qui s’est également reporté sur leurs enfants.

Ces maltraitances et manipulations exercées sur les enfants ont été cautionnées tant par les procureurs de la République de Compiègne et Lorient que par les juges aux affaires familiales de Compiègne, Lorient et Rennes, qui, pour justifier leurs décisions, se sont entourés d’« experts », psychiatres et psychologues, de la qualité de ceux ayant œuvré lors de l’affaire d’Outreau

Bernard et Didier étaient conscients des risques qu’ils prenaient à apporter leurs témoignages accablants pour l’institution judiciaire. Ils étaient convaincus également que les mères de leurs enfants persisteraient dans les propos calomnieux à leur égard, propos qu’elles assènent à leurs enfants depuis plusieurs années.

Les conséquences pour eux n’ont pas tardé, et dès le tournage terminé :

  • pour Bernard, la procureure de Compiègne s’est empressée de classer sans suite ses plaintes déposées pour non-représentations d’enfants et pour violences physiques, violences pourtant attestées par des médecins ;
  • pour Didier, outre les appels téléphoniques menaçants et répétés de la part de l’ex-conjointe de Bernard, il a subi les propos diffamatoires et mensongers de l’avocate lorientaise de la mère de leur fils en pleine audience. Pire, la juge aux affaires familiales de la cour d’appel de Rennes a ordonné la suppression du droit d’hébergement de son fils et lui a accordé un simple droit de visite en Bretagne lié au bon vouloir de la mère…

L’association SOS PAPA Nord Picardie dénonce avec force ces réactions corporatistes de l’institution judiciaire, véritable zone de non-droit pour nos enfants.

Elle espère cependant que les témoignages de Bernard et Didier, représentatifs des violences tant intra-familiales qu’institutionnelles subies par nos enfants, sensibiliseront le grand public à ce scandale d’État, témoignages d’autant plus pertinents qu’ils seront diffusés lors de la Journée des droits de l’enfant.

Olivier D’Hervé

Aujourd’hui, 80 % des pères assistent à l’accouchement, 70 % des pères prennent leur congé de paternité.

Après une séparation, moins de 15 % des papas bénéficient d’une résidence alternée pour leurs enfants.

Est-ce normal ?

Richard Walter, Délégué SOS PAPA Loiret

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