Communiqué de presse des Pères de Pontoise
Les Pères de Pontoise et le Mouvement de la Condition Paternelle s’associent pour dénoncer la multiplication des fausses accusations de viols et d’inceste.
Le colloque « Faire valoir en justice les droits des femmes victimes de viol », dont nous reconnaissons parfaitement le bien-fondé, nous donne l’occasion d’affirmer haut et fort que le viol et l’inceste nécessitent le traitement judiciaire et psychologique du crime qu’ils constituent.
Cependant, la multiplication des fausses allégations dans un contexte de séparation est intolérable.
Au cours des séparations, de plus en plus de mères traitent leurs enfants comme des objets pour les soustraire à leur ex-conjoint. Elles dénigrent leur père en présence de l’enfant. Cet enfant, elles ne l’aiment pas, elles le veulent pour elles toutes seules, et par tous les moyens. Elles créent intentionnellement, parfois inconsciemment, les conditions pour que leur enfant parle d’attouchements, voire d’actes incestueux.
Ces mères indignes déposent des plaintes calomnieuses et utilisent leur enfant pour briser leur père et le faire disparaître de sa vie.
Ces faits sont reconnus par les professionnels de l’enfance, par les institutions judiciaires, mais ils sont fréquemment utilisés, avec l’appui de certains avocats.
Cette stratégie criminelle vise à détruire l’image du père, pour l’éloigner définitivement de ses enfants et/ou le détruire moralement et financièrement. Ce sont des faits graves et odieux que nous voulons dénoncer auprès de l’opinion publique et de l’institution judiciaire.
Les enfants subissent un acte de maltraitance aussi grave que si les faits étaient avérés : c’est un viol de leur personnalité.
Le bonheur d’un enfant, c’est d’avoir une mère et un père, pour conjuguer sa vie au féminin et au masculin même si Papa et Maman ne vivent plus ensemble.
Les conséquences de tels actes sur l’équilibre de nos enfants sont désastreuses.
Et bien souvent, leur père, accusé injustement du plus ignoble des crimes, désespéré de ne plus voir son enfant et de ne plus pouvoir le protéger, est en pleine détresse.
Des papas se suicident pour cela !
D’autres sombrent dans la dépression et la misère.
Nous condamnons ces mères qui ne se présentent pas devant les juges, les psychologues, qui refusent le droit de visite des enfants à leur père ou qui enlèvent nos enfants en France ou à l’étranger, pour se soustraire à la justice.
Nous aimons nos enfants et ne supportons pas que la justice ne reconnaisse pas leurs droits les plus élémentaires, celui d’être protégé, et pas seulement de leur père lorsqu’il est accusé, mais aussi de leur mère.
Nous demandons que l’enfant soit soustrait à toute pression, de la mère, du père et de l’entourage familial lors de l’enquête des services judiciaires.
La parole de l’enfant ne doit pas être l’apanage de la mère accusatrice !
Personne aujourd’hui ne conteste la réalité et l’ampleur de ce phénomène inquiétant. 92 % des accusations portées dans ce contexte sont fausses et les pères innocentés.
Nous demandons aux avocats, aux médecins, aux magistrats, tout comme aux services sociaux et aux associations, d’exercer leur mission dans la plus grande sérénité et avec la plus grande droiture.
Nous leur demandons de ne pas se laisser envahir par une trop grande compassion lorsque ces accusations sont portées au moment de la séparation ou au cours d’une procédure de divorce car elle est trop souvent la source du malheur de nos enfants.
Ils risquent de perdre leur père : le but recherché par la mère accusatrice.
La collaboration des associations, des avocats et des services sociaux ne doit pas aboutir à la création d’un réseau de protection des femmes destiné à soutenir aveuglément et par réflexe les accusations d’une mère à la dérive.
Hélas, certains avocats se font une « spécialité » sur ce marché de l’ignominie en soutenant et en participant sans retenue à ces accusations monstrueuses. Ils conseillent à tour de bras à leurs clientes de déposer plainte avec constitution de partie civile, sachant que les délais d’instruction de la plainte se chargeront, mieux qu’eux, d’écarter le parent accusé de la vie de l’enfant.
Pendant ce temps, nos enfants sont violés psychologiquement.
Manipulés et aliénés, nos enfants n’ont plus qu’une seule porte de sortie, qui les conduira fatalement à la rupture du lien paternel.
Maître Sylviane Mercier détient le triste record des dossiers de fausses allégations et poursuit impunément son entreprise ignominieuse au su de tous en plongeant des familles entières dans l’horreur.
On ne compte plus les procédures accusatrices lancées par des avocats aveugles pour des faits de violences conjugales et autres accusations mensongères dont les effets sont dévastateurs pour nos enfants.
Déçue de ne pas envoyer « au trou » des pères innocents, elle vient même se plaindre avec un aplomb indécent d’un « déni de justice ».
On comprendra ainsi mieux les difficultés insurmontables qu’elle rencontre pour modérer le conflit que se livrent les parents faisant fi de l’intérêt suprême de l’enfant.
Nous sommes inquiets et scandalisés de voir cette avocate intervenir à un colloque dont les buts sont sérieux, pour être le porte-parole d’accusations mensongères, « l’accusation d’inceste dans un contexte de séparation des parents », qu’elle soutient sans discernement dans ses dossiers de procédures de divorce.
C’est parce que nous pensons que trop d’avocats enfreignent gravement et régulièrement les règles déontologiques élémentaires de leur profession que nous avons déposés plusieurs protestations auprès des bâtonniers et des procureurs, et que nous avons saisi Madame le Garde des Sceaux.
Les griefs portés sont suffisamment importants pour nous permettre d’espérer que les Conseils de l’Ordre des avocats, le ministère de l’Emploi et de la solidarité et le ministère de la Justice y accorderont toute l’attention que la gravité de la situation requiert.
Nous et nos enfants en faisons la demande.
Pour que cela cesse !
Collectif des Pères de Pontoise
Mouvement de la Condition Paternelle, 9 rue Jacques Hillairet, 75012 Paris
Communiqué archivé au format PDF (601 Ko, 2 p.).