Communiqué de presse d’Alliance Vita
Un an après l’inscription de la liberté d’avorter dans la Constitution, un sondage [1] réalisé par l’Institut français d’opinion publique pour Alliance Vita montre que si l’avortement s’est progressivement institutionnalisé dans la société, les Français considèrent qu’il ne s’agit pas d’un acte banal et soutiennent massivement la mise en œuvre d’une politique de prévention.
Dans un contexte de normalisation englobant la constitutionalisation, l’allongement des délais et un discours médiatique très favorable, 46 % des Français jugent toutefois le nombre d’interruptions volontaire de grossesse « préoccupant car avorter reste un acte que l’on préfèrerait éviter ».
Près de neuf Français sur dix (88 %) – 91 % des Françaises – considèrent qu’un avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes. Ce fort pourcentage souligne que l’avortement n’est pas considéré comme un acte banal par une grande majorité, sachant que des vies sont en jeu.
Deux tiers (65 %) des Français estiment que la société devrait davantage aider les femmes à éviter d’avoir recours à l’interruption volontaire de grossesse.
Concernant le livret officiel remis aux femmes enceintes envisageant une interruption volontaire de grossesse, huit Français sur dix (80 %) se déclarent favorables à ce qu’y soient intégrées des informations détaillées sur les aides destinées aux femmes enceintes et aux jeunes mères.
En cohérence avec leur opinion, une grande majorité (81 %) est favorable au lancement d’une véritable prévention de l’avortement et soutient une étude publique sur les causes, les conditions et les conséquences de l’interruption volontaire de grossesse.
Pour Alliance Vita, qui accompagne depuis plus de vingt-cinq ans des femmes et des couples confrontés à des grossesses inattendues, ce sondage vient confirmer un double impératif : mener une véritable politique de prévention et regarder en face la réalité de l’avortement en France. La prévention est la priorité de toutes les politiques de santé. L’interruption volontaire de grossesse ne doit pas faire exception. C’est une question de justice sociale.
Le recours à l’interruption volontaire de grossesse ne devrait jamais s’imposer aux femmes comme une fatalité. Il est au contraire indispensable de mettre en œuvre une politique centrée sur une information complète et équilibrée ainsi qu’un soutien aux femmes confrontées à une grossesse imprévue.
Protéger les femmes de toutes pressions et leur offrir des alternatives à l’interruption volontaire de grossesse sont plus que jamais une urgence sociale.
Note
- Les Français et l’Interruption volontaire de grossesse (IVG), Paris, Institut français d’opinion publique, janvier 2025.
Communiqué archivé au format PDF (118 Ko, 2 p.).
Dossier de presse archivé au format PDF (1.01 Mo, 16 p.).
Sondage archivé au format PDF (797 Ko, 21 p.).