Le Syndicat de la Famille réclame un ministre délégué à la famille

Communiqué de presse du Syndicat de la Famille

Le Syndicat de la Famille

Alors que les derniers chiffres de la natalité sont alarmants et que le Président de la République a demandé au gouvernement de prendre des mesures d’urgence, le Syndicat de la Famille déplore l’absence de portefeuille dédié à la famille parmi l’équipe gouvernementale resserrée qui a pris ses fonction la semaine dernière. La nomination d’un ministre délégué à la famille est indispensable pour construire une politique familiale ambitieuse et relever le défi de la natalité.

Selon le bilan démographique 2023 de l’Institut national de la statistique et des études économiques, le taux de fécondité est de 1,69 enfant par femme alors que, selon l’Union nationale des associations familiales, le désir d’enfants est de 2,39 par femme [1]. Il est terrible de constater que le renoncement à avoir les enfants désirés est si important. La composition d’un gouvernement n’est pas symbolique mais politique. L’absence de la famille dans l’intitulée des ministères traduit au mieux l’indifférence si ce n’est le mépris du Président de la République et du Premier ministre à l’endroit des familles. Ce choix politique est incohérent avec la préoccupation affichée sur la natalité ou encore l’appel à la responsabilité des parents dans l’éducation de leurs enfants, notamment en matière d’exposition aux écrans et en particulier aux sites pornographiques.

« La famille doit être défendue, soutenue et encouragée pour lui permettre d’assurer son rôle irremplaçable pour les petits et les grands et jusqu’aux personnes âgées. Pour ce faire, les 19 millions de familles ont évidemment besoin d’un ministre pleinement engagé au service de la famille et attendent avec impatience la suite de la nomination du gouvernement de Gabriel Attal », résume Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la Famille.

Note de P@ternet
  1. D’après le dernier communiqué de l’Union nationale des associations familiales, le désir d’enfants aurait chuté à 2,27.

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