Communiqué de presse du Groupe d’études sur les sexismes
Le Groupe d’études sur les sexismes (GES) a apprécié les déclarations de l’avocat pénaliste Randall Schwerdorffer, qui a à son actif cent trente dossiers criminels, dans son livre Itinéraire d’un avocat hors norme et dans diverses interventions médiatiques. Ces déclarations concernent les dérives qui caractérisent désormais les affaires d’agressions sexuelles et de viols présumés.
Me Schwerdorffer reconnaît que le mouvement #MeToo (et le wokisme, #BalanceTonPorc, etc.) ont le mérite d’avoir décomplexé les femmes réellement agressées et amenées à porter plainte.
Cependant, il déplore qu’ils aient dégénéré en un processus de sacralisation de la parole féminine, qui peut s’énoncer ainsi :
- la parole d’une femme vaut plus que la parole d’un homme ;
- quand une femme accuse un homme, il faut la croire d’emblée car elle dit toujours la vérité ;
- cela est d’autant plus vrai lorsque ce sont plusieurs femmes qui accusent ;
- dans ces cas de figure, le procès devient inutile, la rumeur publique suffit.
À l’inverse, il rappelle des principes de bon sens :
- la parole d’une femme (ou de plusieurs) ne vaut pas plus que la parole d’un homme ;
- la parole d’une femme n’est pas une preuve, elle demeure une accusation ;
- au plan juridique, on ne peut parler d’agression sexuelle ou de viol que lorsque l’accusation est étayée par des preuves objectives, par exemple l’ADN.
Il est temps que ces principes soient strictement appliqués, afin de combattre la tentation de certaines femmes, sans risque aucun, à porter des accusations fausses, avec des conséquences désastreuses pour les hommes accusés.
- Groupe d’études sur les sexismes
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