Revue de presse du 21 juin 2022

Revue de presse


D’après les dernières statistiques officielles publiées aujourd’hui, 214 869 avortements ont été recensés en Angleterre et au Pays de Galles l’année dernière, soit une hausse de 2 % par rapport à l’année précédente. Les avortements sont en hausse constante depuis 2016 et c’est le nombre le plus élevé depuis que l’avortement a été autorisé en Grande-Bretagne en octobre 1967.

L’augmentation a été particulièrement marquée chez les femmes âgées de trente à trente-quatre ans : le taux avortement dans cette classe d’âge est passé de 17,2 pour 1 000 femmes en 2011 à 22,1 en 2021. Le taux le plus élevé a été observé chez les femmes de vingt-deux ans, avec 31 avortements pour 1 000 femmes. Il est en baisse chez les mineures, et stable chez les femmes de plus de trente-quatre ans.

Le National Health Service a financé 99 % des avortements, mais ce sont des prestataires privés qui en ont pratiqué 77 %.

3 370 avortements ont été pratiqués en raison du risque que le bébé naisse avec un handicap, un chiffre lui aussi en augmentation.

89 % des avortements ont été pratiqués avant la dixième semaine de grossesse – l’avortement est autorisé jusqu’à vingt-quatre semaines de grossesse.

87 % des avortements ont été pratiqués par voie médicamenteuse. 52% des femmes ont avorté à domicile – le gouvernement britannique avait invoqué la pandémie de Covid-19 pour autoriser les femmes à recevoir les deux comprimés abortifs par la poste, au lieu d’avoir à se rendre dans un établissement médical pour prendre le premier, et l’Angleterre ainsi que le Pays de Galles ont fini par rendre ce dispositif permanent.

51 % des femmes qui avaient eu recours à l’avortement en 2011 étaient déjà mères ; cette proportion est passée à 57 % en 2021. 43 % des femmes ayant avorté en 2021 avaient déjà subi un ou plusieurs avortements, alors que ce pourcentage était de 36 % dix ans auparavant.








Les célibataires sont plus susceptibles de mourir du Covid-19. Les auteurs de cette étude ont voulu savoir si ce taux de mortalité plus élevé pouvait s’expliquer en partie par des différences de respect des mesures de protection sanitaire contre le Covid-19 entre les célibataires et les personnes mariées, et quels pouvaient être les moteurs de cet écart de conformité conjugale. Les données recueillies auprès de 46 450 personnes interrogées dans soixante-sept pays révèlent que les personnes mariées sont plus susceptibles de se conformer aux mesures de protection que les célibataires. Cet écart conjugal de conformité est plus élevé pour les hommes (environ 5 %) que pour les femmes (environ 2 %). Ces résultats sont confirmés dans un large éventail de pays et sont indépendants des différences nationales en ce qui concerne la culture, les taux d’infection ou les valeurs. Les caractéristiques prosociales liées à l’appartenance sociale et à la moralité expliquent plus de 38 % de l’écart conjugal, tandis que les perceptions individuelles du risque jouent un rôle mineur. Ces résultats contribuent à expliquer la plus grande vulnérabilité des personnes – en particulier des hommes – célibataires au Covid-19, et peuvent être mis à profit pour améliorer l’efficacité des campagnes internationales de politique publique visant à promouvoir des mesures de protection de la santé.


  • Brown (Patrick T.), 2022 Family Almanac, Washington, Ethics and Public Policy Center, 21 juin 2022.









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