Communiqué de presse du Groupe d’études sur les sexismes
Le Groupe d’études sur les sexismes s’élève contre la décision de certains professeurs des écoles de ne plus célébrer la fête des mères ni la fête des pères, ou de les célébrer sous une dénomination neutre.
La fête des pères, célébrée récemment, revêt une importance particulière. En effet :
elle représente la seule journée annuelle consacrée à une problématique masculine (contre une demi-douzaine pour les problématiques féminines) ;
elle est l’un des rares événements qui présente les pères sous un jour positif, dans une société où l’idéologie misandre est très puissante, et ne cesse de les décrire comme irresponsables et violents ;
elle conforte auprès des enfants la filiation paternelle. En effet, si la filiation maternelle est charnelle et vécue comme une évidence, la filiation paternelle est plus fragile et toujours à construire ; un tel événement y contribue ;
cela est valable aussi pour les enfants dont le père est décédé ou éloigné d’eux suite aux procédures de divorce : c’est l’occasion pour eux de se rappeler qu’ils ont un père envers et contre tout, dans le souvenir ou malgré l’éloignement.
Le Groupe d’études sur les sexismes appelle donc au maintien dans les écoles de deux fêtes distinctes et consacrées explicitement et respectivement aux mères et aux pères
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