Revue de presse du 15 janvier 2022

Revue de presse

  • « Adoption », Famille chrétienne, nº 2296, 15 janvier 2022, p. 6.

Famille chrétienne, nº 2296, 15 janvier 2022, p. 6


  • « Allemagne », Famille chrétienne, nº 2296, 15 janvier 2022, p. 7.

Famille chrétienne, nº 2296, 15 janvier 2022, p. 7





Coordinateur de männer.ch, Gilles Crettenand réagit au lancement de l’initiative cantonale vaudoise pour un congé parental.




Alors que de nombreux pays à faible taux de natalité ont mis en œuvre des politiques incitant les pères à prendre un congé parental dans l’espoir que cela contribuerait à augmenter les taux de natalité, il existe peu de recherches testant empiriquement si la prise de congé par les pères est pronataliste. Les recherches existantes se limitent à quelques pays européens (principalement nordiques) et ne démontrent pas qu’il existe une relation causale positive. Le présent article cherche à explorer les mécanismes et processus par lesquels la prise de congé parental par les pères influe sur les intentions d’avoir des enfants supplémentaires en Corée du Sud, un pays caractérisé par une fécondité très basse et une prise de congé par les pères faible mais en croissance rapide. Les résultats laissent penser que, comparativement aux pères qui s’attendent à prendre leur premier congé sous peu, les pères ayant déjà une expérience de congé sont moins susceptibles de déclarer une intention d’avoir un autre enfant, et ce de manière significative. Des entretiens menés avec des pères ayant une expérience du congé parental confirment que les pères atténuent à la baisse leurs intentions de fécondité compte tenu des difficultés de garde des enfants pendant leur congé. Bien que ces intentions puissent changer plus tard et/ou que les couples puissent décider de poursuivre une grossesse non planifiée, ces résultats laissent penser que le congé parental des pères a un effet plutôt antinataliste en Corée du Sud. Cette étude démontre enfin que dans les pays où la conciliation entre emploi et garde d’enfants est peu soutenue, l’égalisation de la répartition genrée du congé parental peut ne pas être suffisante pour voir une inversion des tendances de fécondité.

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