Communiqué de presse d’Alliance Vita
Alors que s’annonce un train de réformes qui embouteille le calendrier parlementaire ces prochains mois, Alliance Vita a voulu connaître l’avis des Français sur le caractère prioritaire des seize réformes qui s’annoncent.
Le sondage réalisé par l’IFOP quelques jours après la conférence de presse post-grand débat, révèle que seulement 1 % des Français classe en priorité nº 1 « la révision de la loi bioéthique avec ouverture de la procréation médicalement assistée sans père pour les couples de femmes et les femmes seules » (et 6 % parmi les trois premières) ! Ce qui positionne cette réforme en dernière position. En toute logique elle apparaît aussi dans le trio de tête des réformes jugées « les moins prioritaires » par les sondés.
Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita :
« Les résultats sans appel de ce sondage confirment à quel point les préoccupations des Français sont éloignées de la remise en cause des principes bioéthiques, et notamment de l’établissement d’une procréation médicalement assistée sans père qui bousculerait les principes de la procréation et de la filiation. Le président de la République, à l’issue des états généraux de la bioéthique puis du grand débat, a donc tout intérêt, s’il veut se montrer à l’écoute de nos concitoyens, à renoncer à forcer cette réforme : elle n’est ni prioritaire, ni consensuelle, et contribuerait à diviser davantage les Français. Ils ont tant d’autres soucis légitimes et d’autres priorités qu’il serait indécent de faire passer au second plan en gaspillant le temps compté du débat parlementaire ! Rappelons que la procréation médicalement assistée sans père ne figurait pas dans les engagements de campagne, attestés par les documents électoraux du candidat Macron, et que ce dernier avait par ailleurs promis un débat apaisé visant un consensus qui n’est absolument pas établi. Les Français sont tout simplement toujours attachés au rôle du père dans la société. »
Communiqué archivé au format PDF (804 Ko, 1 p.).
Sondage archivé au format PDF (1.47 Mo, 28 p.).