Question sur le financement du service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger

Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 38 A.N. (Q), 25 septembre 2018

Hetzel (Patrick), Question écrite nº 12366 à la ministre de la justice sur le financement du service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 38 A.N. (Q), 25 septembre 2018, p. 8421].

Patrick Hetzel (© Claude Truong-Ngoc)

Patrick Hetzel (© Claude Truong-Ngoc)

M. Patrick Hetzel alerte Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur le financement du service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger. En effet, le Gouvernement a l’intention de baisser les subventions du « groupement d’intérêt public enfance en danger » et notamment le service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger plus communément appelé 119-Allô enfance en danger. En 2018, le 119-Allô enfance en danger a déjà connu une baisse budgétaire de 7 % imposée par le Gouvernement, contre l’avis des conseils départementaux et des associations qui œuvrent pour la protection de l’enfance. En 2019, le déficit annoncé sera au minimum de 450 000 euros, ce qui met clairement en péril les missions de protection de l’enfance. Et pourtant le SNATED-119 est reconnu de tous les acteurs concernés par la protection de l’enfance. Au 119, ce sont plus de 1 000 appels reçus par jour, plus de 375 000 enfants aidés depuis 28 ans, 1 appel vers un service de première urgence est passé tous les 2 jours pour des situations de danger grave ou imminent sur un enfant. Dans l’intérêt de tous, la protection de l’enfance ne doit pas souffrir de coupes budgétaires. Pour maintenir la qualité du travail de l’ensemble des professionnels et continuer à assurer la protection des mineurs victimes, le GIPED a besoin de moyens stables. Cette baisse de subvention surviendrait pour la troisième année consécutive. L’État devrait, a minima, s’engager à maintenir le budget du GIP Enfance en danger à un niveau qui lui permette d’assurer sa pérennité. Il souhaite donc savoir ce que le Gouvernement compte concrètement faire pour prendre efficacement et véritablement sa part à la protection de l’enfance en danger.


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