Adoption après GPA : le mépris des enfants continue

Communiqué de presse des Juristes pour l’enfance

Juristes pour l’enfance

Mardi 18 septembre, la cour d’appel de Paris a fait droit à la demande d’adoption plénière de jumelles nées en 2011 d’une GPA au Canada, par le conjoint du père biologique des enfants. L’association Juristes pour l’enfance déplore qu’une nouvelle fois la justice démissionne de son rôle de garant des droits de tous et, en particulier, des enfants.

La cour d’appel de Paris, en acceptant de prononcer l’adoption plénière des enfants par le conjoint de leur père, valide un processus qui a privé délibérément les enfants de leur mère afin de les rendre « adoptables » puisque n’ayant qu’un seul parent connu, le père.

Juristes pour l’enfance entend rappeler que l’adoption n’est pas faite pour priver les enfants de quoi que ce soit, et certainement pas de leurs parents biologiques. Elle a vocation à réparer le préjudice subi par certains enfants privés par les aléas et malheurs de la vie de leurs parents d’origine ou de l’un d’entre eux.

Au contraire, la GPA, grossesse pour abandon, programme la situation d’abandon de manière à rendre l’enfant disponible pour réaliser le projet mené par les clients, en l’occurrence le projet de deux hommes. Et voici l’enfant privé délibérément de mère pour satisfaire ce projet.

Juristes pour l’enfance déplore que la justice française cautionne cette maltraitance imposée à l’enfant et alerte sur le fait que ces injustices sont des bombes juridiques autant qu’humaines à retardement, car les enfants demanderont un jour des comptes de leur filiation ainsi effacée pour satisfaire le désir d’autrui.


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