Revue de presse du 12 septembre 2018

Revue de presse

  • « Aider les parents séparés à s’organiser », Le Parisien, nº 23024, 12 septembre 2018, p. 15.

Le Parisien, nº 23024, 12 septembre 2018, p. 15


  • « Apprentis papa : tout ce qu’il faut savoir », Le Parisien, nº 23024, 12 septembre 2018, p. 15.

Le Parisien, nº 23024, 12 septembre 2018, p. 15


  • « Deux fillettes retrouvées mortes chez elles », La République des Pyrénées, nº 22443, 12 septembre 2018, p. 45.

La République des Pyrénées, nº 22443, 12 septembre 2018, p. 45





  • « Mariés depuis… 1937 ! », Le Parisien, nº 23024, 12 septembre 2018, p. 15.




  • « Un rapport propose d’allonger le congé paternité », La République des Pyrénées, nº 22443, 12 septembre 2018, p. 44.

La République des Pyrénées, nº 22443, 12 septembre 2018, p. 44



Equal Lives. Parenthood and caring in the workplaceCe nouveau rapport de Business in the Community révèle que les femmes et les hommes ont des attitudes et des désirs très similaires en ce qui concerne l’équilibre entre vie familiale et vie professionnelle. Ce constat est basé sur une enquête menée cette année auprès de plus de dix mille employés, qui ont fait part de leurs aspirations, attitudes et expériences en la matière.

Au Royaume-Uni, les parents travaillent dans neuf ménages sur dix ayant des enfants à charge. S’occuper d’adultes dépendants crée par ailleurs des problèmes spécifiques – les aidants citant souvent l’imprévisibilité supplémentaire liée à divers besoins médicaux, physiques, sociaux ou autres. Aider les parents à combiner vie familiale et vie professionnelle – dans des emplois correspondant à leurs compétences – est considéré par le ministère britannique des finances comme la clé de la productivité à long terme du Royaume-Uni. Equal Lives montre en effet que les responsabilités familiales ont un impact sur la capacité des employés à progresser, leur implication au travail, leur propension à partir, ainsi que sur les relations au sein des équipes de travail. Si les employeurs veulent créer une atmosphère de travail productive et saine, ils doivent reconnaître les aspirations et besoins des employés en dehors du travail, et prendre des mesures pour améliorer en conséquence l’organisation quotidienne.

Un homme sur six dit avoir changé d’employeur ou de fonction afin de mieux équilibrer vie familiale et vie professionnelle, et les deux tiers disent qu’ils demanderaient à bénéficier de mesures favorables à la vie familiale s’ils étaient certains que cela n’impacterait pas leur carrière. Mais seuls les deux cinquièmes des personnes interrogées pensent que leurs employeurs considèrent avec bienveillance la vie familiale de leur personnel, et deux fois plus d’hommes que de femmes estiment que leur entreprise s’attend à ce qu’ils placent le travail au-dessus de la famille…

Les résultats de cette recherche sont présentés en deux parties, suivies d’une série de recommandations destinées aux employeurs et au gouvernement. La première section résume ce qui a été appris sur les attitudes à l’égard de la vie familiale et l’impact de cette réalité chez les femmes et les hommes sur le lieu de travail en termes d’implication, de propension à partir et de stress. La deuxième section examine plus en détail les cultures et les comportements organisationnels, ainsi que la manière la plus efficace de mettre en œuvre des politiques clés telles que la flexibilité du travail ou le partage du congé parental. Le rapport présente également un aperçu des mesures pratiques que peuvent prendre les entreprises. Enfin, les conclusions pour les employeurs et le gouvernement sont résumées sous forme de recommandations. Beaucoup de choses peuvent être faites : fournir une formation et un soutien aux responsables hiérarchiques, mettre à jour et modifier la législation, promouvoir des mesures de façon proactive, etc.


  • Collectif, « Nous voulons toutes l’égalité, mais nous ne sommes pas d’accord sur la manière d’y parvenir », Le Monde, nº 22914, 13 septembre 2018, pp. 20-21.



Libérons-nous du féminisme !

La philosophe Bérénice Levet entend remettre à l’heure les pendules déréglées par le féminisme : non, l’homme blanc hétérosexuel occidental n’est pas l’ennemi à abattre ! Criminalisation du désir masculin, écriture inclusive et novlangue, épuration culturelle, guerre des sexes, néopuritanisme, répulsion pour l’hétérosexualité, etc. : s’imposant dans toutes les strates de la vie sociale, l’idéologie féministe abêtit et infantilise, fabrique des réalités et des victimes tout en en occultant d’autres, surveille et punit. L’utilisation abusive du concept de « domination » pénalise les relations entre les deux sexes. À grand renfort de lois, l’État codifie et norme les relations entre les femmes et les hommes. La cause des femmes n’est qu’un alibi : importé d’outre-Atlantique, le procès de la virilité (voir les récents phénomènes #MeToo et #BalanceTonPorc) vise à la déconstruction d’un modèle de civilisation. Nous libérer du féminisme constitue aujourd’hui un impératif.


  • Mateus (Christine), « Il ne s’appellera pas Ambre », Le Parisien, nº 23024, 12 septembre 2018, p. 9.

  • Mateus (Christine), « Lorsque les grands enfants s’en vont… », Le Parisien, nº 23024, 12 septembre 2018, p. 14.

  • Mateus (Christine), « Vers un congé paternité plus long ? », Le Parisien, nº 23024, 12 septembre 2018, p. 9.

Le Parisien, nº 23024, 12 septembre 2018, p. 9



  • Rousseau (Christine), « Haro sur le néo-féminisme », Le Monde, nº 22914, 13 septembre 2018, p. 21.

Le Monde, nº 22914, 13 septembre 2018, p. 21



Une abondante littérature sur les relations entre famille et politique suggère que les relations familiales jouent un rôle central dans la socialisation politique des individus et qu’elles peuvent en fin de compte façonner leurs préférences politiques. L’impact des filles sur les attitudes politiques des pères est un sujet actuellement très débattu, auquel se sont intéressés les auteurs de cet article, qui se sont demandés si l’expérience des pères de filles affecte l’opinion des hommes sur les politiques d’égalité des sexes. Trois propositions théoriques ont été examinées : avoir une fille amène les hommes à soutenir les politiques publiques visant à réduire les inégalités entre les sexes car ils en voient mieux les avantages ; les pères ayant davantage de filles que de garçons soutiennent plus fortement ces politiques ; avoir une fille comme premier enfant est un événement critique dans la socialisation politique des hommes, qui les conduit à des niveaux plus élevés de soutien aux politiques d’égalité des sexes. Les auteurs ont utilisé les données de la Cooperative Congressional Election Study pour tester ces trois hypothèses. Les résultats de leurs analyses suggèrent que le fait d’avoir une fille comme premier enfant – mais pas d’avoir une fille en général, ni d’avoir plus de filles que de garçons – augmente considérablement le soutien des pères aux politiques conçues pour accroître l’égalité des sexes.


Francesco Arcuri vs Juana Rivas


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