Communiqué de presse de SOS PAPA
En ce jour symbolique, SOS PAPA a le plaisir de diffuser cette information du site Mère Veilleuse qui confirme que, contrairement aux assertions de certains pédopsychanalystes (notamment ceux de la pétition de mai 2014, Bernard Golse, Maurice Berger, etc.), et conformément aux avancées de la psychologie scientifique (Chantal Zaouche-Gaudron, Gérard Poussin, Jean Le Camus, Richard A. Warshak, Edward Kruk, Daniel Paquette, Robert Bauserman, William Fabricius, Linda A. Nielsen, Joan B. Kelly, Michael E. Lamb, Blaise Pierrehumbert, etc.), le père et la mère sont tous les deux importants pour le développement psycho-affectif de l’enfant et cela dès le plus jeune âge, et tout particulièrement en cas de séparation parentale :
« On s’en doutait, mais les chercheurs en psychologie l’ont confirmé : la relation entre le bébé et son père influe sur certains comportements futurs de l’enfant
« Le type de relations entre un père et son bébé dès trois mois impacterait positivement le comportement de l’enfant à un an ainsi et sans doute pour le reste de sa vie.
« Une étude réalisée par des chercheurs de l’University of Oxford (Angleterre) en 2012 a porté sur 192 familles en tout, recrutées dans des maternités britanniques [1]. Elles ont été interrogées deux fois, la première lorsque l’enfant avait trois mois, et la seconde vers un an. Le comportement des nourrissons qui posaient problème a été répertorié en trois catégories : oppositionnel, agressif et hyperactif.
« Comment les pères influencent leurs fils
« Les travaux ont montré que “les enfants dont les pères avaient davantage de contacts avaient de meilleurs résultats, avec par la suite moins de problèmes de comportement. À l’inverse, les troubles du comportement étaient plus nombreux lorsque les pères étaient plus distants, perdus dans leurs pensées ou avaient moins de contacts”.
« L’auteur de l’étude, Paul Ramchandani a précisé que les garçons étaient plus “influencés” que les filles par leurs pères, ce qui s’explique peut-être par la relation père-fils qui se noue très tôt.
« Ces recherches apportent une nouvelle pierre à un faisceau grandissant de preuves suggérant qu’une intervention précoce auprès des parents peut avoir un impact positif sur le développement de l’enfant… »
Note
1. Ramchandani (Paul G.), Domoney (Jill), Sethna (Vaheshta), Psychogiou (Lamprini), Vlachos (Haido), Murray (Lynne), « Do early father–infant interactions predict the onset of externalising behaviours in young children? Findings from a longitudinal cohort study », Journal of Child Psychology and Psychiatry, Volume 54, Issue 1, January 2013, pp. 56–64.