Mère/père : Égalité des droits !

Communiqué de presse de SOS PAPA Loiret

SOS PAPA

La colère et le désespoir sur la situation des pères viennent à nouveau de se manifester de façon à la fois éclatante et inquiétante. Des pères et mères sont montés sur la cathédrale d’Orléans pour faire entendre cette colère et ce désespoir. S’ils n’ont pas fait cette ascension à l’instigation de SOS PAPA Loiret, qu’ils sachent que nous comprenons leur douleur et que nous comprenons leur cri de désespoir. Faudra-t-il en arriver à un accident pour que la voix de la raison puisse être entendue ?

La République du Centre, n° 20854, 10 mai 2013, p. 1

La République du Centre, nº 20854, 10 mai 2013, p. 1

Nous-mêmes, nous alertons depuis des semaines le ministère de la justice et le gouvernement à propos d’une situation qui n’a que trop duré. Dans nos permanences où nous travaillons à la solution des conflits, nous constatons cette colère et ce désespoir de plus en plus incontrôlables.

De plus en plus de pères veulent participer à l’éducation des enfants et ne plus cantonner les mères à n’être que mères. Ces pères sont à bout, ils n’ont jamais réclamé de faveur, ils ne réclament que la justice qui n’est que le respect de l’égalité entre les parents. Nous ne cesserons pas de le répéter : les enfants ont droit à leurs deux parents. Les pères ne veulent pas n’être que des « payeurs » de pensions alimentaires, ils veulent pouvoir éduquer et aimer leurs enfants comme l’autre parent.

Face à ce désir d’égalité parentale, d’égalité entre les sexes, on nous taxe de misogynes et on évacue le débat en voulant que rien ne bouge et en se plaignant que les pères ne participent pas aux tâches ménagères. Que veut-on alors ?

Est-ce promouvoir l’égalité des sexes que de se satisfaire qu’un enfant ne voit son père que quatre jours par mois ?

Est-ce promouvoir l’égalité des sexes que de proposer une médiation certes nécessaire mais à un père qui ne voit plus son enfant que quatre jours par mois ?

Nous invitons toutes les femmes et tous les hommes de France, conscients de ce problème, à manifester leur solidarité vis-à-vis des pères privés de leurs enfants et des enfants privés de leur père, en signant et en envoyant notre lettre aux ministres de la Justice, de la Famille et des Droits des femmes.

Nous appelons à nouveau madame Taubira, ministre de la Justice, mais aussi le gouvernement et l’ensemble des élus, quelle que soit leur sensibilité politique, à se saisir de ce problème. L’heure n’est plus aux réponses toutes faites sur une nécessaire médiation ou sur le fait que les pères ne réclament pas la résidence alternée, quasiment impossible à obtenir quand la mère n’est pas d’accord.

Les pratiques changent, les mentalités changent, nous allons vers plus d’égalité, tant mieux, mais il faut que le droit de la famille évolue, il ne correspond plus à ce que les Français attendent de leur justice. Il faut un nouveau droit de la famille enfin respectueux de l’égalité parentale et des pratiques judiciaires attentives à l’intérêt des enfants, c’est-à-dire au fait que l’enfant a droit également à ses deux parents.


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