De la parole de l’enfant

Rey (Didier), « De la parole de l’enfant », allocution prononcée à Paris le 12 juin 1999, lors du colloque organisé dans le cadre du huitième congrès SOS PAPA autour du thème « L’enfant écarté du père ». Le docteur Didier Rey est psychiatre et directeur de la Clinique de la famille.

Paul Bensussan, Liliane Lurçat et Didier Rey, colloque du huitième congrès SOS PAPA, Paris, 12 juin 1999 (© SOS PAPA)

Paul Bensussan, Liliane Lurçat et Didier Rey, colloque du huitième congrès SOS PAPA, Paris, 12 juin 1999 (© SOS PAPA)

 

Je vous remercie tout d’abord de m’avoir invité ; je considère en effet que les occasions sont trop rares pour expliquer et tenter d’éclaircir ce qui, aux yeux de beaucoup, reste mystérieux, à savoir la pratique des expertises médico-psychologiques dans le cadre familial. Mais aussi, et surtout, étant père moi-même, les missions qui me sont confiées sont pour moi un observatoire irremplaçable de la condition parentale et de la place que la société lui réserve. Parce que je suis père, parce que je suis psychiatre, parce que je pratique des expertises médico-psychologiques, j’essaie de défendre, au-delà du rôle technique qui m’est imparti, les conditions indispensables au développement de la personnalité des enfants.

Ma conception part d’une idée simple, qui est d’ailleurs aussi la vôtre puisque que je crois l’avoir vu écrit avant de venir ici, à savoir qu’un enfant doit bénéficier le mieux possible de la présence active de son père et de sa mère. La place de chacun n’est pas symétrique, elle varie et fluctue selon les époques et les types de société, mais jamais, dans aucun groupe humain, le processus d’humanisation d’un enfant n’a été exclusivement confié à l’un ou l’autre des parents.

Ce qu’il y a de passionnant dans la pratique des expertises médico-psychologiques, c’est de mesurer le décalage qui peut exister entre ce qu’on a coutume d’appeler la place du père et celle de la mère avec la fonction réellement exercée par chacun d’eux. C’est là en effet un point capital ; être père, c’est à la fois avoir une place de père, biologique, légal, mais aussi une fonction qui n’est pas forcément « paternante » mais qui peut être aussi « maternante ».

En effet, si le modèle classique dans nos sociétés attribue à chacun des parents un rôle bien distinct, ce type de fonctionnement tend à se complexifier dans la mesure où les parents ont des activités, des statuts, des attributs, des droits et des devoirs qui se rapprochent de plus en plus les uns des autres. Apparemment, le contraste des fonctions liées à la différenciation sexuelle a tendance ainsi à s’atténuer. Il s’ensuit que la fonction « paternante » ou « maternante » semble de plus en plus détachée des identités sexuelles des parents ; la conséquence la plus immédiate est de considérer que, les rôles étant interchangeables entre les parents, un père serait remplaçable par qui que soit d’autre qui remplirait la fonction « paternante »…

Sans entrer dans cette polémique, le mariage homosexuel ne fait que pousser jusqu’à sa limite la plus extrême cette logique.

Mais dans la vie courante, lorsqu’une rupture familiale intervient, qu’elle soit associée à un divorce ou pas, la tendance sera de considérer, d’une part que les enfants doivent rester avec leur mère, selon le modèle traditionnel, et d’autre part que le père, lui, conformément à la modernité du moment, peut être facilement remplacé…

C’est là un grave dérapage, car sont confondus les aléas, les inévitables oscillations des places attribuées à chacun des sexes dans la société, avec la dimension la plus importante, celle du champ symbolique. Et là, il ne s’agit plus de jouer ; la place symbolique d’une mère, la place symbolique d’un père, ce n’est pas du tout la même chose. Ces positions symboliques ne sont pas simplement un aspect du culturel dans notre société, c’est l’axe fondamental et fondateur de notre civilisation.

Le principe qui régit la culture humaine, quelle que soit l’époque ou le système politique qui l’encadrent, se résume à des éléments qui sont les mêmes que ceux qui président justement à la constitution d’un être humain, du moins dans la manière dont nous nous reconnaissons comme tels. Ce principe essentiel, c’est celui de l’interdit, de la prohibition de l’inceste. Personne en effet ne saurait échapper à la Nature, au sein du système même de la nature, pour entrer dans la Culture sans passer par cette nécessité de l’interdit, celui qui fonde toute loi humaine, celui de la prohibition de l’endogamie.

Sans vouloir encore entrer dans les détails et reprendre la théorie d’un tel principe qui a fécondé l’ensemble des sciences humaines, de l’anthropologie à la psychanalyse, il faut comprendre, pour revenir à notre propos, qui est, je crois, la parole de l’enfant, qu’un être humain se construit à trois, que ce modèle de la triangulation, de la trinité, du chiffre trois, n’en finit pas de s’imprimer et de se reproduire depuis l’aube des temps jusqu’à aujourd’hui.

Chacun de nous est ainsi structuré ; encore une fois, mettre en parallèle ce socle avec, comme on l’entend souvent ces temps-ci, les principes des familles dites « recomposées », qui sont d’ailleurs plus souvent « décomposées », ou encore avec ceux des familles monoparentales, me paraît non seulement faux mais aussi dangereux.

L’identité d’un être humain procède en effet des places, des rôles dévolus à ceux en charge de son éducation, mais surtout à la singularité propre qui a fait qu’un homme et une femme en tant qu’êtres humains se reconnaissent et se désirent. Car tout commence par du désir ; pardonnez-moi ce propos aussi cru que banal, mais si un homme et une femme tirent jouissance l’un de l’autre en faisant l’amour, c’est d’abord cette réalité, autant que ce fantasme, qui va constituer le décor à jamais irremplaçable de la constitution d’un nouveau sujet humain.

Or, il est souvent admis comme une vérité pseudo-scientifique que le couple premier serait celui réalisé par la mère et son enfant, et qu’il appartiendrait à la mère de désigner celui qu’elle jugerait légitime d’être présenté comme le père de l’enfant. Le pouvoir serait ainsi donné à la mère de faire la loi, au sens plein du terme ; d’où l’adage mater certa, pater incertus. En choisissant celui qui occupe la place du père, c’est elle qui implicitement prendrait la position dominante.

Or ce modèle existe, c’est celui du clan, de la tribu, de la horde, où les individus sont agrégés autour de la mère, le lien du sang étant celui qui unit la mère à ses enfants, le père n’ayant qu’une place marginale, de simple géniteur.

Je ne suis pas ethnologue, et je serais bien en peine de développer les rapports entre la horde primitive et la société humaine, mais je considère comme un fait de science et non pas comme une croyance le fait que la prohibition de l’inceste soit justement le fait du père. C’est lui en effet qui interdit que le couple mère-enfant se pérennise, c’est lui qui tranche ce lien, pour d’une part assurer que sa sexualité de mâle se joue avec la femelle avec laquelle il forme couple, et ce de manière exclusive, et d’autre part que l’enfant soit catapulté dans le champ social et sa loi. Pour prix de son renoncement, l’enfant y gagne l’accès au symbolique, un nom de sujet qui le relie à celui de son père, et le droit de conquérir une autre femme que sa mère ou sa sœur.

Ce premier développement est un peu long, un peu scolaire, et je vous prie de m’en excuser, mais il faut bien l’avoir en tête lorsqu’on examine ce qui se passe maintenant quand un couple se sépare, et ce que produisent alors les effets de parole, et notamment celle de la mère et celle de l’enfant.

Il est facile de distinguer, du moins sur un plan théorique, ce qui revient au parental par opposition à ce qui revient au conjugal ; ne dit-on pas souvent qu’une femme est plus mère qu’épouse ou l’inverse ? En revanche, je n’ai jamais entendu personne dire qu’un homme était davantage père qu’époux ou inversement.

Car si l’on savait aussi bien discriminer ces deux fonctions, les séparations ne seraient jamais un problème ; chacun pourrait continuer à assumer ses rôles de père ou de mère, tout en choisissant un autre partenaire sur le plan amoureux.

Si l’on se place en effet dans la perspective de l’inconscient, le fait qu’une femme se sépare de son mari, ne le considère plus comme partenaire sexuel, aura pour effet qu’elle reconstitue un couple avec son enfant ; son investissement affectif risque donc de revenir au mode antique « naturel », au modèle du clan et de la filiation maternelle, par rapport au modèle « culturel », celui de la famille et du mode de filiation paternelle.

Sa parole s’instaure alors comme parole de désir et non de loi ; le risque est grand qu’en désavouant son compagnon, le père de l’enfant, elle lui nie également cette place symbolique qui est la sienne dans l’ordre de la culture : « Je ne jouis plus avec toi, je ne te désire plus, c’est ton enfant qui prend ta place comme objet de désir, tu n’es donc plus porteur de loi pour ton enfant non plus… »

C’est à ce point précis que l’accusation d’abus sexuel peut correspondre au télescopage du désinvestissement libidinal du mari par la femme, autant qu’à l’investissement libidinal de l’enfant par sa mère ; c’est donc à ce moment-là qu’une femme déniant ce mécanisme psychologique, le plus souvent inconscient, le projette sur un ancien compagnon en lui attribuant des conduites incestueuses.

Ce point est capital car il permet de comprendre qu’une femme, à la mesure de la solidité de son propre psychisme, puisse transférer ses propres pulsions incestueuses sur le père de son enfant, ce père représentant alors aussi bien le support de ces projections pulsionnelles que le retour du renoncement œdipien que cette mère a effectué jadis, lorsqu’elle était petite fille, à l’égard de son propre père.

Le piège est donc tendu : la parole de l’homme totalement dévaluée devient inopérante, quels que soient le déni, les efforts qu’il effectue pour tenter de prouver son innocence ; il se heurte finalement à une construction d’autant plus invincible qu’elle provient du temps de « nature », du temps où la parole n’existait pas comme support du champ symbolique, et où n’existaient que la horde et le champ du désir.

Dans les pires des cas, la parole de l’enfant vient représenter et se faire l’écho de l’inconscient maternel, d’autant plus complaisant que les enjeux narcissiques du père comme de la mère sont revenus au premier plan.

En tant qu’expert, j’ai l’habitude de me montrer extrêmement circonspect quant à la parole de l’enfant dans les cas d’allégations d’abus sexuel commis par le père sur l’enfant. Pourtant, ce n’est pas la mode actuelle ; on entend partout que l’enfant ne ment jamais, selon l’adage bien connu que la vérité n’aurait pas de meilleur berceau que sa bouche…

Certes, et c’est ce qui est le plus troublant, le plus souvent l’enfant ne ment pas, effectivement ; plus exactement, il est le jouet d’un mouvement régressif qui le porte à tenir par sa parole le désir inconscient de sa mère : il retrouve ce rapport fusionnel primitif qui réactive les satisfactions préœdipiennes. En d’autres termes, il redevient l’objet partiel de sa mère et perd sa dimension de sujet.

Sa parole est d’autant moins crédible qu’il est encore proche de la période œdipienne, c’est-à-dire entre deux et quatre ans ; en revanche, plus l’enfant est grand, plus sa parole acquiert ce caractère d’autonomie qui la rend plus crédible.

La construction sans doute un peu compliquée que je viens de vous proposer se rencontre de façon typique dans les cas de couple mère-fils, mais s’observe aussi bien sûr dans les couples mère-fille.

Comment se prémunir des allégations d’abus sexuels ?

Comme je crois vous l’avoir expliqué, votre parole est de peu de poids dès lors que vous vous contentez de protester de votre innocence ; non pas que cela soit complètement inutile, mais vous vous trouverez toujours dans la position de celui qui doit prouver son innocence face à un accusateur qui, lui, n’a pas à prouver ce dont il vous accable.

Le traitement est avant tout préventif : lorsque la séparation prend un tour passionnel que rien ne semble pouvoir calmer, que les accusations qui sont portées contre vous enflent de plus en plus, l’essentiel consiste à recréer le plus possible des systèmes de communication à trois. Lorsque vous recevez votre enfant, c’est simple, ne soyez que le moins possible seul avec lui, de sorte que ce scénario d’abus sexuel ne soit en aucune façon imaginable.

N’hésitez pas non plus à cloisonner les espaces : finis les câlins le soir à la veillée, mettez de la distance. Encore une fois, ce sont des moyens frustrants mais simples de vous garantir efficacement.

La période de danger est le plus souvent brève : c’est la période de l’incandescence passionnelle de la séparation ; c’est donc à ce moment-là qu’il convient d’être le plus vigilant.

Mais l’essentiel est la parole que vous tenez à votre enfant : ne lui mentez jamais, car votre place de porteur de loi, d’initiateur symbolique, risque alors d’être irrémédiablement dévaluée ; si vous avez des torts, reconnaissez-les clairement devant lui, en sachant toutefois que vous n’avez pas à le rendre arbitre du conflit qui vous oppose à sa mère. Un enfant ne demande qu’à pardonner, car il a besoin de la solidité de votre parole.

La parole de l’enfant est à l’instar de ce qui constitue tous les êtres humains, ce qui l’ancre dans sa dimension de sujet.

[Applaudissements et réaction des participants]

Participant. Je ne suis pas du tout d’accord ! Il n’est pas possible qu’on n’ait plus le droit d’aimer correctement notre enfant !

Michel Thizon. Ce qui pose problème, c’est d’avoir beaucoup de réserve dans son comportement avec son enfant au moment où le problème se crée, où la séparation se fait. Alors, vous voyez la réaction spontanée. Comme on ne peut plus aimer l’enfant, on est censuré. Alors essayez de développer un petit peu.

Tout ce qui est simple est faux, et tout ce qui est compliqué est difficile à utiliser. Je veux dire qu’il n’est effectivement pas question, quelle que soit la paternité que vous vous donniez, d’empêcher que vous puissiez l’élaborer, la donner, comme vous le sentez. Il est évident que votre spontanéité et la richesse de vos émotions sont tout à fait importantes. Je dis simplement que la période où une femme pète un petit peu les plombs, pourrait-on dire, où elle va très mal, et commence à dire n’importe quoi, est extrêmement dangereuse ; si à ce moment-là elle peut effectivement tirer argument d’un certain nombre de gestes de tendresse que vous avez à l’égard de votre enfant, ce sera ensuite extrêmement difficile à récupérer.

Cela apparaît à un moment extrêmement bref, où il faut être vigilant. Ce n’est surtout pas une censure, une retenue absolue, qu’il faudrait avoir continuellement. Je vous demande simplement de faire attention, pour autant que vous vouliez vous mettre à l’abri de quelque chose qui paraît effectivement le plus souvent scandaleux, le fait qu’on puisse encore accuser très souvent, si ce n’est systématiquement, beaucoup de pères d’abus sexuels pour obtenir d’autres avantages. Je pense qu’il faut faire effectivement très attention. Dans le réseau des circuits un peu artificiels, ce qui fait cas, c’est la structure du tiers, ce qui implique d’être en permanence avec plusieurs personnes. Il faut faire attention aux gestes que l’on peut avoir avec l’enfant, sans pour autant, bien évidemment, dire que ça va être le mode de comportement définitif que l’on doit avoir avec lui.

Tout ça se joue à mon sens dans la nuance, dans quelque chose d’extrêmement fragile, de très délicat, et je ne veux surtout pas en faire une sorte d’outrance, une sorte de provocation, qui serait de dire, dès l’instant où on est divorcé : « Surtout, interdit de donner des bisous à votre enfant. »

Encore une fois, je dis simplement que ces choses-là peuvent être dangereuses en des moments très brefs, très passionnels, et il vaut mieux que vous ayez une attitude peut-être un peu plus réservée, qui ne correspondra pas à ce que vous souhaiteriez pouvoir donner dans le moment à votre enfant, mais qui vous garantit d’avoir une relation de qualité pour le futur que vous voulez avoir avec lui. C’est tout ce que j’essaye de vous dire.

Geneviève Pétrès (SOS Grands-parents). J’aimerais savoir ce que vous pensez d’un psychiatre qui se permet de noter dans ses enquêtes : « M. Untel est un bon papa mais devant un génie maternel, il est préférable de confier l’enfant à la mère. » Qu’entendez-vous par « génie maternel » ?

[Réactions dans la salle]

J’entends par génie maternel ce qui nous fait d’abord tous présents aujourd’hui, ce qui fait que nous sommes capables de nous parler, et qui nous rend donc capables d’exister effectivement. Nous sommes tous des êtres humains à travers la gestation, dans le ventre d’une femme. Personne ne peut contester cela.

Ensuite, je suppose que ça doit sûrement être moi qui ai écrit ce genre de choses, puisque vous les citez, mais je peux difficilement parler des détails de phrases écrites dans des rapports, quel qu’en soit l’auteur. D’une part, parce que c’est une « réflexion » très personnelle, et je ne crois pas qu’on soit là pour ça ; d’autre part, une phrase détachée de son contexte me paraît difficile à défendre et à expliciter. Maintenant, cela étant, je revendique complètement la notion de « génie maternel ». Parce que je considère effectivement que c’est un génie, qui dépasse d’ailleurs la mère. C’est le génie de la vie par excellence. Bon, on peut aussi parler du génie paternel, si vous voulez. Je vous signale que « génie », étymologiquement, veut dire « ce qui engendre ».

[Approbations dans la salle]

Participant. Moi, je ne comprends pas. Je suis un individu lambda. Je vais passer devant le juge dans dix jours. Est-ce que je vais lui parler du génie humain ?

Participant psychiatre et psychanalyste. Monsieur Rey, que veulent dire toutes ces réactions tout à fait passionnées ? En tant que psychiatre et expert que vous êtes, vous avez une responsabilité sur chacun des pères que vous voyez, parce que ce que vous allez dire va faire interprétation, et vous allez avoir un juge qui, bien souvent, au lieu de partir d’une expérience pratique, va émettre un jugement théorique qu’il va coller à la pratique. C’est mortifère pour tous ces pères-là, c’est scandaleux, et je pense que, si on faisait des enquêtes, on verrait qu’il y a beaucoup de tentatives de suicide dans les suites de jugements. Mais on ne va pas vous faire un procès d’intention…

Mais je suis complètement d’accord avec vous !

Participant psychiatre et psychanalyste. D’autre part, j’ai été content de vous entendre quand vous avez parlé de l’Œdipe, parce qu’on voit trop d’experts psychiatres qui disent : « Il faut laisser l’enfant à la mère à cause de l’Œdipe. » Ce qui est scandaleux, parce que même Freud avait abandonné l’Œdipe à la fin de sa carrière, disant : « C’était une théorie intéressante, mais il faut l’abandonner. » Et cela justifierait au contraire qu’on sépare l’enfant de la mère. Ce que vous avez quand même dit, me semble-t-il. Mais c’est vrai que tous ces pères-là sont « mortiférés » par des interprétations scandaleuses, renforcées par des jugements qui sont de la théorie plaquée sur les pratiques, alors que cela devrait être l’inverse.

J’ai coutume de commencer mes entretiens en disant une phrase très simple, à savoir : une expertise c’est un avis, un avis produit par l’homme.

Avocate. Le problème est que ces rapports sont pris pour argent comptant sur le plan judiciaire.

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