Communiqué de presse de la Fédération des associations familiales catholiques en Europe
La Fédération des associations familiales catholiques en Europe co-fonde le F7 dans le cadre d’une « contribution sans précédent » au G7 et présente une déclaration à la ministre italienne de la Famille
La Fédération des associations familiales catholiques en Europe a participé à la création du Family 7 (F7) en collaboration avec sept organisations de premier plan, une pour chaque pays du G7. Hier à Rome, le Président de la Fédération des associations familiales catholiques en Europe, Vincenzo Bassi (à droite), et le Président du Forum delle Associazioni Familiari et cosignataire du F7 en Italie, Adriano Bordignon (à gauche), ont rencontré la ministre italienne de la Famille, de la Natalité et de l’Égalité des chances, Eugenia Roccella (voir ci-dessous). Cette rencontre fait suite à la présentation de la déclaration du F7 lors d’une réunion ministérielle du gouvernement italien.
Cette année, la présidence du G7 est assurée par l’Italie. Composé de la France, du Royaume-Uni, du Japon, du Canada, de l’Allemagne, des États-Unis et de l’Italie, pays hôte. L’Union européenne en fait partie également. Le G7 discute et coordonne les politiques d’intérêt international, notamment en matière de commerce, de changement climatique et de sécurité. La déclaration du F7 souligne tout particulièrement que : « Nous avons besoin d’une reconnaissance internationale de la fonction de la famille ».
Le prochain sommet du G7 se concentrera sur l’égalité des chances et est prévu pour les 4, 5 et 6 octobre à Matera. Le F7 espère que la déclaration informera les dirigeants dans leurs conversations et leurs prises de décision, en donnant la priorité aux domaines politiques qui mèneront à plus d’égalité des chances, de durabilité et d’inclusivité.
La déclaration s’articule autour de cinq axes politiques :
- le renforcement de l’autonomie des femmes dans l’économie
- les aidants proches non-rémunérés
- la démographie
- le développement durable
- l’inclusion sociale
La déclaration reflète les convictions des représentants des sept pays du G7. Ces organisations ne sont pas toutes catholiques ou chrétiennes, mais constituent plutôt une coalition diversifiée de groupes qui partagent une plate-forme reconnaissant la nécessité de mettre en avant la famille. Les organisations partenaires qui font partie du F7 sont les suivantes :
- International Federation for Family Development (Canada)
- Confédération nationale des associations familiales catholiques (France)
- Familienbund der Katholiken (Allemagne)
- Forum delle Associazioni Familiari (Italie)
- Japan Family Development Association (Japon)
- Home Renaissance Foundation (Royaume-Uni)
- The Institute for Family Studies (États-Unis)
- Fédération des associations familiales catholiques en Europe
La déclaration se réfère particulièrement à l’objectif du G7 de « rendre nos communautés plus fortes et plus cohésives ».
Le président de la Fédération des associations familiales catholiques en Europe, Vincenzo Bassi, a déclaré :
« Nous avons apporté une contribution sans précédent au G7. Nous savons que l’existence même de nos communautés, sans parler de leur force et de leur cohésion, nécessite un renforcement des politiques familiales, car la famille est la cellule de base de la société. »
Au sujet de la paix dans un contexte, comme l’appelle le Pape François, de « troisième guerre mondiale par morceaux », le président de la Fédération des associations familiales catholiques en Europe, Vincenzo Bassi, voit également l’espoir que la famille peut apporter lors des discussions du G7 :
« Si l’on ne reconnaît pas la fonction de la famille comme pilier essentiel de nos sociétés, même la stabilité géopolitique et la paix sont en danger. Si la famille va, la société va aussi. Plus précisément, les réseaux familiaux jouent un rôle essentiel dans le maintien de la paix, car les familles sont le lieu naturel de la réconciliation et du pardon. »
La priorité de la Fédération des associations familiales catholiques en Europe a été la crise démographique, qui a conduit à une culture de la solitude et à un déséquilibre générationnel. Vincenzo Bassi poursuit :
« La fonction de la famille apparaît plus clairement dans le contexte de l’hiver démographique désastreux. La chute des taux de natalité et le vieillissement croissant de la société ont un impact fondamental sur les finances, les systèmes de pension et la cohésion sociale. La réponse doit donner la priorité à la solidarité intergénérationnelle, qui commence par la famille. Des familles plus fortes aideront les générations actuelles et futures à se préparer à un avenir plus durable. »
La ministre italienne de la Famille, de la Natalité et de l’Égalité des chances, Eugenia Roccella, a déclaré :
« Le F7 a apporté une contribution importante, tant en ce qui concerne l’égalité des chances que les thèmes étroitement liés de la famille et de la démographie. L’autonomisation des femmes, et en particulier la liberté des femmes de réaliser leurs aspirations, sans percevoir la carrière et la maternité comme des options incompatibles, est en fait la clé des défis auxquels nous sommes confrontés. La présidence italienne du G7 croit beaucoup à la contribution des groupes d’engagement aux discussions dans lesquelles les gouvernements sont engagés. Je remercie le F7 d’avoir mis l’accent sur le lien étroit entre ces sujets qui sont intentionnellement réunis dans les responsabilités de mon ministère et je souhaite que le sommet de Matera leur apporte de nouvelles idées d’action et de réflexion. »
Communiqué archivé au format PDF (532 Ko, 3 p.).