Communiqué de presse de l’association J’aime mes 2 parents
Une double action pour l’association J’aime mes 2 parents
Cette journée internationale du 25 avril, célébrée dans plus d’une cinquantaine de pays à travers le monde, fédère un grand nombre d’actions afin de dénoncer les violences psychologiques infligées aux enfants lorsque, au cœur même de la séparation parentale ultra-conflictuelle, l’un de leurs deux parents s’ingénie à les manipuler afin de leur faire rejeter le parent ciblé et même les autres membres familiaux du parent ciblé, même si ce dernier n’a jamais commis quoi que ce soit de reprochable, bien au contraire…
Cette journée vient également dénoncer les situations d’exclusion parentale imposées en toute illégalité, au mépris le plus absolu du droit fondamental à la vie familiale dont chaque être humain est pourtant en droit de bénéficier, d’où l’immense importance de sauvegarder, coûte que coûte, le lien parental.
Or, dans ce domaine, la France se trouve non seulement à la traîne vis-à-vis de nombreux pays européens, mais pire encore, elle ne respecte pas les conventions pourtant ratifiées depuis de nombreuses années relatives aux droits de l’homme, aux droits internationaux de l’enfant et a trop souvent tendance à ne pas appliquer ses lois !
Cela n’est plus acceptable, cela n’est plus entendable…
- À ce jour, les séparations et divorces particulièrement conflictuels dépassent les 30 % de l’ensemble des procédures (justice familiale) en cours et, bien trop souvent, elles ne sont, hélas, pas menées, pas traitées ni instruites en tant que telles (absence d’expertises médico-psy, phénomènes d’emprise, d’instrumentalisation des enfants et de conflits de loyauté importants non traités ou purement et simplement déniés à tort) par un nombre trop important de magistrats, impliquant, de fait, un nombre sans cesse grandissant de drames et de tragédies familiales, ayant incontestablement des répercussions particulièrement préoccupantes sur l’avenir de ces familles, tant sur le plan de la santé (physique et mentale) que sur le plan social.
- Près de 35 % des enfants ne voient plus du tout ou sinon au maximum deux fois par an l’un de leurs deux parents. Ce chiffre est profondément révoltant et même horrifiant ! Une bonne partie d’entre eux se trouve ainsi exposée face à moult violences et abus psychologiques graves et désastreux (conflits de loyauté, emprise mentale, manipulations et chantages affectifs profonds, perte du libre-arbitre…) empêchant ainsi de maintenir le lien.
Cela entraîne incontestablement des répercussions sur l’avenir de ces enfants, sur leur équilibre, sur leur développement psychoaffectif et même sur leurs futures relations socio-émotionnelles (des séquelles pouvant être lourdes à porter durant leur vie d’adulte). - Ne pas encourager, ne pas soutenir et aider les parents (qui n’ont pas commis le moindre acte répréhensible à l’encontre de l’enfant) à davantage d’équité, à construire la mise en place d’une résidence alternée pour les enfants (seulement 12 à 13 % en France contre 40 à 45 % en moyenne dans de nombreux pays européens, à commencer par nos voisins belges) et à les responsabiliser dans ce sens (ce qui demeure pourtant l’esprit de la loi nº 2002-305 relative à l’autorité parentale), c’est, là aussi, encourager les risques majeurs d’une exclusion parentale, qu’elle soit paternelle ou maternelle, et l’exacerbation des conflits.
Plus d’équité pourrait alors permettre de limiter de possibles instrumentalisations (emprise, manipulations mentales, abus psychologiques et chantages…) des enfants par l’un des deux parents, mais aussi être un moyen simple de réduire la monoparentalité (le problème de la monoparentalité pour laquelle le Premier Ministre veut agir) sans cesse croissante.
Mépriser également cela, c’est sacrifier bien des familles et mépriser ainsi le droit fondamental à la vie familiale, tant pour les enfants que pour les adultes concernés, et développer plus encore le nombre de parents solos dont le nombre a presque doublé (ils sont passés de 950 000 en 1990 à plus de 1,7 million aujourd’hui). - Ces éléments établis viennent démontrer un nombre grandissant de violations au regard de l’article 8.1 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (« Toute personne a droit au respect de sa vie familiale… »), empêchant ainsi l’enfant de se construire au côté de ses deux parents, figures d’attachement et de sentiments, d’éducation, d’accompagnement et de valeurs, et laissant ainsi le libre cours à la destruction des racines maternelles ou paternelles de l’enfant, à l’instrumentalisation de l’enfant, lors de la séparation parentale ultra-conflictuelle ; une séparation tellement laissée pour compte qu’elle dérape de plus en plus souvent au profit de l’installation possible de phénomènes de désaffection parentale, dès lors que l’un des deux parents décide (sans qu’il en soit, de plus, empêché par les autorités judiciaires concernées) de « supprimer », d’« éradiquer » purement et simplement l’autre parent de la vie des enfants, puis collatéralement les autres membres familiaux du parent ciblé.
Il en va d’ailleurs de même au regard de l’article 7 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.
Il en est également ainsi au regard de la Convention internationale des droits de l’enfant (à commencer par ses articles 9, 10 et 18).
Pour ce jeudi 25 avril 2024, une double action sera donc menée par l’association J’aime mes 2 parents
- La première d’entre elles viendra sensibiliser les citoyens de la métropole lilloise avec une présence sur un lieu à la fois fréquenté en cette période tactique (vacances scolaires du printemps) : présence de nombreux promeneurs, enfants, adultes et familles afin de les sensibiliser à ce terrible fléau que devient l’exclusion parentale au sein de notre société…
C’est donc l’Esplanade de Lille qui a été choisie, carrefour entre l’accès au zoo de Lille, le terrain de jeux, la Citadelle et le Cita-Parc.
L’association J’aime mes 2 parents sera donc présente afin de sensibiliser les passants, converser, témoigner, échanger : remise de flyers, d’autocollants et lieu d’information de 14 h 00 à 18 h 00 ce jeudi 25 avril.
Soyez toutes et tous les bienvenu(e)s ! - La seconde action est directement menée auprès du gouvernement français et tout particulièrement à destination de la ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, Madame Sarah El Haïry, compte tenu de l’inadmissible inertie de l’État vis-à-vis des millions de victimes de l’exclusion parentale, de la réelle désaffection parentale constatée, impliquant de sévères abus et de lourdes violences psychologiques.
Est-ce à dire que les millions de victimes (enfants et adultes) ne sont, aux yeux de la France, aux yeux du gouvernement, que des invisibles ?
Or, la France doit assurément garantir la protection de chaque citoyen, mineur et majeur, afin de respecter, en toutes circonstances, son droit au respect de sa vie familiale, gardant à l’esprit que la vie familiale est le droit de vivre et/ou communiquer ensemble, de sorte que des relations familiales puissent se développer normalement, même en cas de séparation des parents et que les membres d’une famille puissent être ensemble, d’autant que la séparation des parents doit être sans incidence sur les règles de dévolution de l’exercice de l’autorité parentale et que chacun des père et mère doit maintenir des relations personnelles avec l’enfant et respecter les liens de celui-ci avec l’autre parent, sans perdre de vue également que l’intérêt supérieur de l’enfant ne doit nullement être minimisé, ou laissé de côté.
De plus, venir infliger des violences psychologiques à l’enfant afin de saboter les relations parentales et familiales maternelles ou paternelles parce que l’autre parent en a décidé ainsi, sans la moindre raison justifiable, doit être sanctionné et la prise en charge des victimes doit être immédiate, à commencer par l’enfant – l’enfant étant exposé à des abus psychologiques sérieux, compte tenu du caractère très conflictuel de la séparation de ses parents (emprise mentale, conflit de loyauté important, instrumentalisation, chantages, y compris affectif, désaffection parentale, perte du libre arbitre…). Ce sont là, rappelons-le, des abus psychologiques graves !
N’oublions jamais que chaque enfant doit être protégé dans son droit, afin de lui permettre d’entretenir des relations personnelles avec ses ascendants, tant maternels que paternels, et ne pas subir le moindre abus psychologique afin de l’en dissuader et/ou de l’en empêcher.
Au cœur de cette seconde action, l’association J’aime mes 2 parents demande vivement, réclame instamment, à l’État français, représenté par la ministre chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles que ces violences psychologiques puissent enfin être intégrées clairement, et dès maintenant, au sein du « Plan d’action 2023-2027 contre les violences faites aux enfants » et que l’annonce de la mise en place d’actions concrètes soit faite et que suive, dans les plus brefs délais, la concrétisation de ces annonces avec le lancement des premières actions de protection et de prévention. Tant le Président de la République que le Premier Ministre ont été également informés de cette urgente et plus que nécessaire requête.
Ces millions de victimes ne sont pas des êtres invisibles, loin de là !
La France n’a nul droit de les traiter comme tels !
Et la France n’a aucun intérêt à se retrouver lanterne rouge de l’Europe !
Il y a urgence d’agir, si nous ne voulons pas que les jeunes générations actuelles et celles à venir, compte tenu de l’inaction face à ces violences et abus psychologiques endurés, se désagrègent. Or, l’inaction vient déjà, jour après jour, aggraver leur détresse, les difficultés et les crises de notre société.
N’oublions pas non plus que plus de 60 % des jeunes (mineurs) interpellés lors des émeutes, au cours de l’été 2023 provenaient de familles monoparentales avec plus ou moins de modes dysfonctionnels et que les violences dans les milieux scolaires et de jeunesse ne cessent de progresser.
Les violences psychologiques que nous dénonçons doivent être combattues puissamment et la coparentalité doit être recentrée car elle est absolument nécessaire à la construction de la vie de l’enfant, à la vie familiale et il est donc particulièrement inadmissible qu’en France tant de parents, de familles et d’enfants se voient ainsi privés de leur droit fondamental au respect de la vie familiale (pour information, le code civil français rappelle que : « La séparation des parents est sans incidence sur les règles de dévolution de l’exercice de l’autorité parentale. Chacun des père et mère doit maintenir des relations personnelles avec l’enfant et respecter les liens de celui-ci avec l’autre parent. » – article 373-2 du code civil) et ne puissent pas maintenir le lien, au mépris des lois, des règles et des conventions et, plus gravement encore, au mépris de toutes ces personnes, avant tout victimes, profondément meurtries, traumatisées, fracassées.
Les dégâts sont d’ores et déjà considérables… Cela suffit ! Il faut agir au plus vite !
Arnaud Dewannain,
Nouveau président de l’association J’aime mes 2 parents depuis mars 2024.
François Scheefer,
Président d’honneur de l’association depuis mars dernier et chargé des relations avec les pouvoirs publics, mais aussi avec les autorités européennes et internationales.
Affichette archivée au format PDF (2.59 Mo, 1 p.).
Communiqué archivé au format PDF (543 Ko, 3 p.).