Communiqué de presse du Groupe d’études sur les sexismes
Le Groupe d’études sur les sexismes (GES) se déclare solidaire de l’écrivain Frédéric Beigbeder, qui, lors de la présentation de son dernier livre à Bordeaux, ce vendredi 21 avril, a été la victime d’une manifestation violente organisée par un groupe misandre.
Le Groupe d’études sur les sexismes se sent d’autant plus concerné par cet événement qu’il a lui-même été victime de ce genre de manifestations, notamment lors d’une conférence traitant de la violence conjugale contre les hommes.
En fait, ce que reprochent ces manifestants à Beigbeder ou au Groupe d’études sur les sexismes, c’est d’avoir une conception des rapports entre les sexes différente de celle de la misandrie, laquelle affirme l’infériorité naturelle des hommes, éternelle et universelle, en particulier sur le plan moral. Cette idéologie est malheureusement largement relayée dans notre société par les instances politiques et médiatiques, ce qui donne à ces groupes et à ces manifestations la certitude de la légitimité et de l’impunité.
Le Groupe d’études sur les sexismes appelle les antisexistes de tous bords à protester contre l’agression de Bordeaux. Le débat sur les rapports entre les sexes doit se tenir dans un climat de tolérance.
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