Communiqué de presse d’Alliance Vita
Les députés viennent de voter en première lecture l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution. Une fois encore le sujet de l’avortement est instrumentalisé par des partis politiques dans un jeu de tactique politicienne. Il n’y a eu aucun débat mais des discussions totalement déconnectées de la réalité de l’avortement et de ce que vivent de nombreuses femmes.
Alors que la France se trouve dans une situation économique et sociale difficile, la priorité est avant tout de soutenir les Français, ce qui a été totalement éludé par la plupart des députés.
Directrice générale adjointe d’Alliance Vita et coordinatrice de ses services d’écoute, Caroline Roux précise :
« À Alliance Vita nous sommes témoins que toutes les femmes n’avortent pas librement et par choix. Beaucoup avortent à contre-cœur sous la pression du partenaire, de l’entourage ou des conditions économiques. Le silence assourdissant sur ces situations rendues invisibles est une grave injustice. À force de revendiquer l’avortement comme un droit, on passe sous silence des situations pourtant connues des pouvoirs publics : les femmes les plus pauvres avortent le plus. D’autre part, à aucun moment de l’examen n’a été signalé le lien entre violence et interruptions volontaires de grossesse à répétitions pourtant confirmé par des études.
« Nous comptons sur les sénateurs pour ne pas céder à ce qui se présente comme une fuite en avant : il est temps de regarder la réalité en face en analysant les causes, les conditions et les conséquences de l’avortement depuis ces vingt dernières années pour mener une véritable politique de prévention. Cela contribuerait à résoudre un grand nombre de drames personnels, en présentant les soutiens adaptés aux femmes qui souhaiteraient éviter l’avortement. »
Communiqué archivé au format PDF (67 Ko, 1 p.).
Texte adopté archivé au format PDF (33 Ko, 2 p.).