Revue de presse du 6 février 2019

Revue de presse





L’effet de la maternité sur le travail des femmes a fait l’objet d’un grand nombre de publications économiques au cours des dernières décennies. Depuis le milieu des années 1990, une attention croissante a été accordée à l’« écart salarial familial » ou « écart salarial de maternité », c’est-à-dire à l’écart de salaire entre les femmes avec et sans enfants. Les données empiriques sont limitées quant aux effets à long terme des enfants sur les droits à pension. Différents pays ont néanmoins introduit des crédits de pension dans leurs systèmes de retraite afin de compenser les parents – en particulier les mères – pour l’impact que les enfants peuvent avoir sur leur carrière et, en fin de compte, sur leurs prestations de retraite. La question de savoir si ces crédits de pension atteignent ou non cet objectif reste sans réponse. Les auteurs de cet article traitent cette question dans le cas français, car le système de retraite français comprend la plus large gamme de crédits de pension par rapport aux autres pays. Ils calculent d’abord l’écart de pension familiale à des âges donnés pour les femmes nées entre 1950 et 1966, en ignorant initialement les crédits de pension. Cet écart augmente avec le nombre d’enfants. Ils montrent ensuite que les crédits d’aide remplissent bien leur rôle de compensation de l’impact des enfants sur les droits à pension. La prise en compte de ces avantages compense presque entièrement la différence de droits à pension entre les femmes, quel que soit le nombre d’enfants. Les enfants n’ont quasiment aucun impact sur les droits à pension des hommes, et les crédits d’aide jouent un rôle mineur, à une exception près : ils favorisent les pères d’au moins trois enfants.







Les auteurs de la présente recherche ont étudié le lien entre l’âge paternel et l’apparition précoce de la schizophrénie chez leur progéniture en contrôlant les prédispositions maternelle et paternelle à la schizophrénie. Sur 2 923 cas de schizophrénie sporadique sélectionnés dans le cadre d’un projet de recherche à Taïwan, 1 649 avaient des données de génotypage des parents. Les relations entre la schizophrénie maternelle et l’âge de la mère à la première naissance, d’une part, et entre la schizophrénie paternelle et l’âge du père à la première naissance, d’autre part, ont été examinées.

L’âge paternel avancé tend à faire augmenter l’apparition précoce de la schizophrénie et croître la schizophrénie paternelle. Une relation entre l’âge de la mère à la première naissance et la schizophrénie maternelle a également été observée. Ces résultats étayent le rôle de l’âge paternel dans le risque d’apparition précoce de la schizophrénie chez les enfants.

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