Un père en grève de la faim à partir du 23 septembre devant le tribunal de Clermont-Ferrand

Communiqué de presse de SOS PAPA

SOS PAPA

SOS PAPA annonce son soutien à Monsieur Jesus de La Arena. Infirmier libéral, il est contraint de cesser son travail et de traverser la France pour venir faire une troisième grève de la faim, afin de protester contre l’immobilisme des autorités.

En effet, malgré des jugements en sa faveur, et même une condamnation pénale de la mère qui le coupe totalement de son fils, M. de La Arena n’a toujours pas pu revoir celui-ci depuis trois ans.

M. de La Arena vient d’adresser une nouvelle lettre au procureur de la République pour lui rappeler les faits et lui demander d’agir concrètement :

Monsieur le Procureur de la République
Tribunal de grande instance
16 place de l’Étoile
63000 Clermont-Ferrand

Le 14 septembre 2014

Monsieur le Procureur,

Contre toute humanité, contre les droits les plus élémentaires de l’enfant, utilisant toute sorte d’affabulations et les fausses allégations (abus sexuel et violence envers mon enfant), malgré l’avis de trois juges, la mère de l’enfant M… nous a séparés depuis bientôt TROIS ANS.

Monsieur le Procureur, il ne s’agit plus de la répétition des non représentations d’enfant, mais d’un kidnapping et d’un acharnement contre un enfant. Les troubles psychologiques de l’enfant M…, détaillés avec insistance par l’expert, ne pourront que s’aggraver.

Monsieur, la lecture attentive de l’expertise psychologique nous montre une femme ancrée dans une dérive destructrice, immature, profondément perturbée ; les faits constatés depuis trois ans démontrent qu’elle est dans l’impossibilité de revenir en arrière, dans l’incapacité d’écouter un quelconque conseil ou de tirer les conséquences des ordonnances des juges. Malgré sa condamnation à la prison avec sursis pour des faits allant jusqu’à juillet 2013, Madame X… est ancrée dans un jusqu’au-boutisme qu’il est nécessaire de stopper pour préserver la santé psychologique de l’enfant M…

Faisant fi des décisions d’appel rendues le 22 juillet 2014, la mère de mon fils continue et continuera à se soustraire à ses obligations de mère, si une nouvelle décision en correctionnelle n’intervient dans les plus brefs délais.

Le 29 avril 2012, considérant que mon fils était psychologiquement en danger, j’avais alerté le juge des enfants. Plus de deux ans après, aucun juge des enfants n’a daigné me répondre. Ma démarche était bien fondée puisque l’arrêt de la cour d’appel de Riom vous a confié la mission de saisir un juge des enfants. À ce jour je n’ai aucune information, aucun juge des enfants ne m’ayant contacté.

Par lettre du 26 mai 2014, je vous avais demandé un rendez-vous ainsi qu’une intervention de votre part pour que la séparation entre mon fils et moi ne puisse se prolonger : séparation que Madame X… fait tout pour qu’elle devienne irréversible. À ce jour je n’ai reçu de votre part aucune réponse et vous n’êtes pas intervenu pour que cette situation inacceptable et contraire aux droits de l’enfant puisse cesser.

Je vous demande donc de faire ce qui est en votre pouvoir pour endiguer la démarche aliénante de Madame X…

Il est tout à fait indispensable que pendant les prochaines vacances scolaires (entre le 25 octobre et le 1er novembre 2014) Madame X… ne puisse plus entraver la rencontre avec mon fils prévue par les décisions de justice.

Pour tout ceci, je manifesterai ma protestation pour dénoncer l’inertie coupable autant que la complicité avec une mère aliénante des institutions judiciaires moyennant une grève de la faim devant le TGI de Clermont-Ferrand les 22, 23, 24 et 25 prochains.

La nécessité de votre intervention est devenue indispensable pour la vie de l’enfant M…

Pour toutes ces raisons, Monsieur le Procureur, je vous pose publiquement la question :

OÙ EST MON ENFANT ?

Jesus de La Arena

SOS PAPA souligne que ce genre de cas est traité de façon particulièrement laxiste quand l’auteure est le parent de sexe féminin, ce qui est une des maintes illustrations de la discrimination dont les pères sont systématiquement victimes en la matière. Il suffit par exemple aux mères de s’opposer à l’égalité d’hébergement (résidence alternée) pour être exaucées par les juges aux affaires familiales.

Jean Latizeau, Président

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