Beffroi de Lille – M. Chauvet

Communiqué de presse de SOS PAPA

SOS PAPA

Beffroi de LilleParmi les cinq parents montés en haut du Beffroi de Lille, nous apprenons que figure M. Alain Chauvet qui est un adhérent de SOS PAPA.

L’histoire de M. Chauvet, pilote de ligne, est édifiante, et nous l’avons suivie de bout en bout depuis cinq ans, en soutenant au mieux Alain, papa d’une petite Camille :

  • Dans un premier temps, Alain rentre un soir chez lui et ne trouve ni épouse, ni enfant, ni meubles, ni aucune information. Il lui faudra deux mois d’angoisse avant de retrouver la trace de la mère, la faire convoquer en référé par le TGI d’Aix-en-Provence qui fustige le comportement de celle-ci et ordonne justement une résidence alternée.
  • Ensuite la mère lance une procédure JAF, laquelle ne tient aucun compte de ce qui précède et donne la résidence exclusive à la mère.
  • Alain fait appel : après dix mois de délai d’audiencement, la Cour d’appel rétablit la résidence alternée.
  • Ce régime se met en place et fonctionne sans problème. Camille a quatre ans.
  • Le vendredi suivant les vacances de Noël, Alain apprend par l’école où il vient la chercher pour « sa » semaine que Camille n’est pas venue depuis plusieurs jours. La mère contactée refuse de rendre l’enfant, sans explications. Alain se rend à la police qui lui apprend que la mère a déposé plainte depuis huit jours pour attouchements sexuels.
  • Le procureur diligente une enquête détaillée (interrogatoires de police, y compris de l’enfant, expertises gynécologiques et psychologiques) qui, au bout de six semaines épuisantes, disculpe totalement Alain, qui n’aura d’ailleurs pas subi la moindre garde à vue.
  • Le procureur somme alors la mère de remettre Camille à son père.

Depuis ce moment, la mère et Camille se sont volatilisées. Alain est sans aucune nouvelles depuis près de trois ans. La fillette a maintenant sept ans… Alain n’a reçu aucune assistance humaine de la part des autorités.

SOS PAPA tient à faire connaitre que cette tactique d’accuser les pères de toutes sortes de déviances pour mettre en échec une résidence égalitaire est chose courante. Cela n’arriverait pas si cette modalité devenait pratique courante en devenant « de droit » par une évolution du code civil, comme il s’en est produit une dans les années 80 à propos de l’autorité parentale qui est devenue conjointe de plein droit (sauf bien sûr exception pour cas grave dûment justifié par le JAF).

Jean Latizeau, Président SOS PAPA

Alain Chauvet


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