Communiqué de presse de SOS PAPA
Jeudi 29 septembre, à 9 h 30, SOS PAPA sera reçu au ministère de l’Intérieur, place Beauvau, dans le cadre de « l’Aide aux Victimes ». Ce sera l’occasion pour SOS PAPA de rappeler que, dans notre pays, la première cause de souffrance des enfants est liée aux conflits parentaux durant les séparations et les divorces. Ces conflits souvent très longs et particulièrement aigus se traduisent invariablement par la coupure traumatisante et définitive de l’enfant d’avec un de ses parents.
Ce parent écarté (aliéné) est le père dans plus de 90 % des cas. Une des premières causes de rupture de liens parents-enfants est due aux non-représentations d’enfant lors de la tentative d’un des parents d’exercer son droit de visite et d’hébergement défini, dans l’intérêt de l’enfant, dans le jugement de divorce.
Ces refus de représentation d’enfants, totalement déstructurant pour ces derniers, restent impunis.
De plus, aujourd’hui un père qui se voit opposer un refus de représentation d’enfant à un droit de visite clairement défini dans le jugement n’obtient, en général, aucune assistance des pouvoirs publics dans sa tentative.
Pire encore, très souvent il n’arrive pas à porter plainte pour non-représentation, le policier ou le gendarme prétextant qu’une simple main courante « est la règle ».
Fidèle à sa tradition, SOS PAPA tentera de replacer l’intérêt de l’enfant en priorité des autres considérations.
SOS PAPA rappellera qu’un enfant a besoin des ses deux parents pour son épanouissement et son équilibre psychologique et que toute tentative pour écarter l’enfant d’un de ses deux parents est un délit d’une extrême gravité.
Mais la journée sera loin d’être terminée pour SOS PAPA. À 17 heures, SOS PAPA sera reçu par le ministre de l’Éducation nationale, Gilles de Robien, pour exposer les très grandes difficultés que les parents non-gardiens rencontrent, à l’école, pour exercer « l’autorité parentale conjointe » que leur confèrent la loi et leurs jugements.
En effet, malgré différentes réformes du code civil et différents décrets au B.O., les écoles continuent trop souvent de confondre « résidence principale de l’enfant » et « autorité parentale ». Si les écoles transmettent souvent les carnets scolaires aux deux parents, si les élections aux conseils d’écoles sont accessibles aux deux parents, le parent non-gardien n’obtient en général aucune information sur les autres éléments importants de la scolarité de son enfant : orientation, sortie pédagogique, cartable, etc. De même ils ne sont jamais consultés, y compris lors de décisions fondamentales comme la radiation de l’école dans le but d’une réinscription à l’autre bout de la France.
SOS PAPA profitera donc de ce contact pour rappeler qu’un enfant a deux parents et que l’école doit associer ces deux parents, sans distinctions, à sa mission pédagogique.
Alain Cazenave, Président