Communiqué de presse de SOS PAPA
SOS PAPA est scandalisé par la décision de la « justice familiale » française qui confie Charlotte Washington à sa mère française.
Une fois de plus, la « justice familiale » française a montré son vrai visage, sa vraie philosophie. Une philosophie qui ne laisse aucune place à l’intérêt de l’enfant, qui ne laisse aucune place au père, qui valide les enlèvements internationaux d’enfants.
Comme nous le savions déjà, en France un père ne compte guère. Une mère a tous les droits. Enlever son enfant de son pays d’origine, les USA, et l’emmener en France dans le seul but de mettre un océan complet entre l’enfant et son père, ne semble pas troubler notre « justice ».
Nous le savons, aujourd’hui, dans cette affaire « Charlotte », il n’y a plus de bonne solution puisque des milliers de kilomètres séparent les deux parents de cette fillette victime. Charlotte ne pourra plus vivre harmonieusement avec ses deux parents. Charlotte ne pourra plus avoir une « vraie » famille.
Mais à qui est la faute ?
Qui a pris cette décision d’une telle distance entre les deux parents ? Certainement pas David Washington.
En confiant la garde de l’enfant à sa mère, la « justice familiale » française valide les enlèvements internationaux d’enfant. La « justice familiale » française encourage les mères à couper les enfants de leur père en assurant à ces mères une totale impunité. La « justice familiale » française détruit le principe même de la famille.
Au début de cette affaire, il y a un an et demi, lorsque le juge des enfants de Draguignan avait décidé, contre toute attente, toute justice, d’immobiliser Charlotte en France pendant six mois, j’avais dit : « J’ai honte d’être Français ».
Je le répète aujourd’hui : « J’ai honte d’être Français ».
Quel visage la « justice familiale » française donne-t-elle au monde ?
Elle présente le visage d’une justice partisane, d’une justice qui défend l’intérêt de ses ressortissants français et non pas l’intérêt des enfants, le visage d’un État qui encourage les rapts d’enfants, d’un état terre d’asile pour les parents kidnappeurs et en particulier des mères.
SOS PAPA s’inquiète de cette dérive de notre « justice familiale », de l’image qu’elle présente au monde.
SOS PAPA demande à l’État français de faire quelque chose pour définir des règles précises et justes dans l’intérêt des enfants. Il est temps de contrôler ces juges qui font passer leur philosophie personnelle avant le droit républicain et international, avant la morale tout court, avant les besoins des enfants et de la famille.
Alain Cazenave, Président