Revue de presse du 8 décembre 2021

Revue de presse


  • « Le mariage pour tous adopté au Chili », 20 minutes, nº 3687, 8 décembre 2021, p. 6.

20 minutes, nº 3687, 8 décembre 2021, p. 6




Note d’information, nº 21.41, 8 décembre 2021

À la rentrée 2021, pour la deuxième rentrée consécutive après la réforme du baccalauréat général, les élèves de terminale générale ont choisi de poursuivre deux des trois enseignements de spécialité suivis en première générale l’année précédente. Leurs choix ont été proches de ceux de leurs aînés l’année précédente, même s’ils ont un peu moins souvent choisi les mathématiques et la physique-chimie, au profit de l’histoire, des langues et des sciences économiques et sociales. Les six enseignements de spécialité les plus choisis ont été les mathématiques (37 %), les sciences économiques et sociales (36 %), la physique-chimie (31 %), l’histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques, les sciences de la vie et de la Terre, et langues. La doublette la plus fréquemment choisie a été « mathématiques, physique-chimie », suivie de « histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques, sciences économiques et sociales » et « physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre ». Mais les choix de doublettes se sont plus diversifiés qu’en 2020. Au total, 40 % des élèves de terminale en 2021 suivent une doublette contenant uniquement des enseignements scientifiques. La sous-représentation des filles dans toutes les matières scientifiques, hors sciences de la vie et de la Terre, se confirme. Les élèves de première générale de la rentrée 2021 ont très peu modifié leurs choix par rapport à leurs aînés l’année précédente : mathématiques, sciences économiques et sociales, physique-chimie et sciences de la vie et de la Terre restent toujours les spécialités le plus souvent choisies. Les élèves issus d’une catégorie sociale très élevée (représentant 39 % des élèves) ont été les plus nombreux à prendre comme spécialité mathématiques et physique-chimie.



  • Politi (Caroline), « Je pleurais à chaque suspension d’audience », 20 minutes, nº 3687, 8 décembre 2021, p. 6.


Population & Sociétés, nº 595, 8 décembre 2021Cet article retrace l’évolution de l’infécondité dans l’Asie de l’Est et explique les raisons de son niveau record aujourd’hui, nettement plus élevé que dans les autres pays développés. La fécondité a baissé jusqu’à des niveaux extrêmement bas dans la plupart des pays développés d’Asie de l’Est au cours des trois dernières décennies ; dans le même temps, l’infécondité y a augmenté rapidement, alors qu’autrefois la grande majorité des femmes s’y mariaient et avaient des enfants. Environ une femme sur trois n’aura jamais eu d’enfant au cours de sa vie parmi celles nées au milieu des années 1970 à Hong Kong, au Japon et à Singapour.

Ce phénomène est lié à l’augmentation du célibat à vie et au retard du mariage, ainsi qu’au fait que davantage de femmes mariées restent sans enfant. Chez les femmes nées dans les années 1960 et 1970, l’augmentation de l’infécondité explique environ les deux tiers de la baisse de la fécondité des cohortes en Corée du Sud, à Hong Kong et au Japon.

Les tendances futures en matière d’infécondité dépendent de la façon dont les sociétés d’Asie de l’Est réussiront à prendre le train de la « révolution de genre » et à considérer de nouveaux modèles familiaux. Les facteurs clés sont notamment une plus grande égalité entre les sexes, une attention plus importante aux enfants et à la famille, de meilleures conditions économiques pour les jeunes adultes et une réforme du marché du travail afin que les femmes n’aient plus à choisir entre leur carrière et leur famille.



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