Revue de presse du 15 octobre 2021

Revue de presse










Les bibliothèques d’écolesLes bibliothèques d’école ont vu leur fonctionnement conforté par la direction générale de l’enseignement scolaire du ministère en charge de l’éducation nationale par un plan de soutien financier aux acquisitions documentaires depuis 2018 et la publication d’un vade-mecum en 2020. De son côté, le ministère de la Culture contribue indirectement, par le soutien au développement des bibliothèques territoriales, ou directement, au travers d’un dispositif comme les contrats territoire-lecture créés en 2010, à ce que les écoles et leurs bibliothèques puissent s’appuyer, en particulier, sur le réseau des bibliothèques municipales.

En se fondant prioritairement sur les observations menées auprès d’écoles maternelles et élémentaires de huit académies, les auteurs de ce rapport détaillent les quatre points-clés qui conditionnent la possibilité des usages attendus d’une bibliothèque d’école : un aménagement mobilier adéquat, des collections étoffées, des locaux bien positionnés et suffisamment vastes, des ressources humaines disponibles et formées.

Le rapport présente des exemples concrets de pratiques pédagogiques contribuant à renforcer les pratiques de lecture des élèves qui ne sont pas nécessairement présentes dans toutes les écoles et mériteraient donc d’être plus largement développées : carnets de lecteurs, étude d’œuvres complètes, lecture en réseau, mise en voix de textes, présentations orales de livres lus, rallyes-lecture ou encore le « quart d’heure lecture ».





Les disparités entre les femmes et les hommes quant à la santé sont connues depuis longtemps. Femmes et hommes diffèrent pour la prévalence, les réponses au traitement et les taux de survie de toute une série de maladies. Les disparités entre les sexes quant à l’homéostasie cardiaque et aux maladies cardiaques sont notamment bien documentées. Les femmes se sortent généralement beaucoup moins bien des maladies cardiaques que les hommes. Bien que les mécanismes qui les sous-tendent soient toujours inconnus, ces différences sont souvent attribuées aux actions des hormones sexuelles. Des études avaient cependant indiqué que les chromosomes sexuels agissent en dehors des gonades pour fonctionner sans la médiation des hormones gonadiques.

La revue Developmental Cell a publié aujourd’hui les résultats d’une recherche menée par une équipe de scientifiques américains de l’université de Caroline du Nord et de l’université de Princeton qui ont effectué un profilage protéomique et transcriptionnel pour définir les différences entre les cœurs des souris femelles et mâles. Contrairement au dogme actuel, ces travaux démontrent que les disparités sexuelles cardiaques sont contrôlées non seulement par les hormones sexuelles mais aussi par un mécanisme des chromosomes sexuels. Les différences d’expression des protéines entre les souris femelles et mâles se produisent immédiatement après la transformation des cellules embryonnaires en cellules cardiaques (cardiomyocytes), donc au stade le plus précoce du développement cardiaque, bien avant la détermination primaire du sexe, la formation des gonades et l’exposition de l’embryon aux hormones sexuelles. En utilisant les modèles du syndrome de Klinefelter et du syndrome de Turner, les chercheurs ont trouvé que la voie des chromosomes sexuels est établie par le dosage des gènes liés au chromosome X. À l’aide de ces données, ils ont identifié et défini le rôle de la protéine alpha-1B-glycoprotéine (A1BG), et montré que son déficit entraîne des anomalies cardiaques chez les femelles, mais pas chez les mâles.


Cédric Plessis

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