Revue de presse du 25 novembre 2020

Revue de presse





  • Collectif, UK Femicides 2009-2018, London, Femicide Census, 25 novembre 2020.

UK Femicides 2009-2018Comprenant des contributions d’experts sur les familles ayant perdu des membres de façon violente et de professionnels travaillant sur la violence à l’égard des femmes, ce rapport décennal (2009-2018) examine les cas de 1 425 de femmes tuées par 1 419 hommes au Royaume-Uni en toutes circonstances. Le nombre de femmes tuées chaque année par des hommes est resté relativement constant – entre 124 et 168 – chaque année.

L’agresseur avait des antécédents de violence – contre sa victime ou d’autres personnes – dans 46 % des cas (658). Il avait déjà tué dans vingt-neuf cas : des femmes dans vingt cas, des hommes dans neuf cas, et l’un des agresseurs était un tueur en série. Il y avait des antécédents de violence de la part de l’agresseur contre la victime dans 59 % des cas et la victime avait signalé ces violences dans 67 % des cas.

62 % des meurtres ont été commis dans un contexte intime – entre (ex-)conjoints ou (ex-)partenaires. La victime s’était séparée de l’agresseur, ou s’apprêtait à le faire, dans 43 % des cas, et elle a été tuée dans le cours de l’année suivante dans 89 % des cas. 10 % des meurtres ont été commis par un autre proche masculin, dont 111 cas de beaux-fils, fils et petits-fils tuant des figures maternelles. L’agresseur était un cambrioleur dans 13 % des cas où la victime était âgée de plus de soixante-six ans.



Insee Première, nº 1826, 25 novembre 2020La fécondité est la plus élevée en France pour les femmes les plus aisées, d’une part, et pour les plus modestes, d’autre part. Les unes et les autres auraient en moyenne deux enfants si elles avaient durant toute leur vie la fécondité des années 2012 à 2017 par âge et rang de naissance ainsi que la même position dans l’échelle des niveaux de vie. Les femmes les plus aisées ont par ailleurs leurs enfants plus tardivement.

La majorité des femmes parmi les 10 % les plus aisées aurait finalement exactement deux enfants ; seules 8 % d’entre elles n’en auraient aucun. Une femme sur trois parmi les plus modestes aurait au moins trois enfants.

Les femmes nées à l’étranger ont une fécondité plus élevée et sont surreprésentées parmi les plus modestes. Les écarts de fécondité entre les femmes nées en France et celles nées à l’étranger sont nettement plus importants parmi les plus modestes. Elles ont quasiment le même nombre d’enfants au-delà de 3 000 euros de niveau de vie mensuel.

La fécondité est la plus faible pour les femmes ayant un niveau de vie intermédiaire – autour de 1 400 euros mensuels. Parmi elles, plus d’une sur quatre n’aurait pas d’enfant et seules 17 % en auraient au moins trois.

Le niveau de diplôme influe diversement sur la fécondité : pour les femmes les plus aisées, les plus diplômées ont plus d’enfants ; c’est l’inverse pour les plus modestes.


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