Question sur les troubles « dys » en milieu scolaire

Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Sénat », nº 37 S (Q), 17 septembre 2020

Lefèvre (Antoine), question écrite nº 17875 au ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports sur les troubles « dys » en milieu scolaire [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Sénat », nº 37 S (Q), 17 septembre 2020, pp. 4206-4207].

Antoine Lefèvre (© D.R.)

Antoine Lefèvre (© D.R.)

M. Antoine Lefèvre attire l’attention de M. le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports sur la nécessaire reconnaissance des troubles « dys » en milieu scolaire. En incluant le handicap cognitif dans la loi nº 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, les législateurs ont entraîné une évolution importante pour les « dys ». Désormais, leurs handicaps ouvrent le droit à une compensation par des aides humaines, matérielles et pédagogiques, via un projet personnalisé de scolarisation. L’école est un lieu incontournable pour repérer et accompagner, le plus précocement, les troubles « dys ». Pour apprendre comme les autres, les enfants « dys » mettent en place des stratégies de compensation de leur trouble qui demandent un coût attentionnel énorme et une énergie phénoménale. Diverses études montrent qu’un à deux enfants par classe seraient atteints. Mais ces troubles spécifiques de l’apprentissage sont encore mal identifiés et mal reconnus, ce qui entraîne de graves conséquences sur la scolarité et l’équilibre de ces enfants. Par ailleurs, le plan d’accompagnement personnalisé s’avère, dans certains cas, insuffisant pour faire reconnaître pleinement leur particularité. Or, le conseil scientifique de l’éducation nationale, créé le 10 janvier 2018, avait pour mission d’apporter des fondements scientifiques aux évolutions de la politique publique d’éducation, en prenant particulièrement appui sur les neurosciences et afin de mettre en valeur les pratiques pédagogiques les plus adaptées, notamment aux élèves « dys ». Aussi, après la rentrée scolaire de ce début septembre 2020, et à quelques jours de la « journée nationale des dys » du 10 octobre 2020, il souhaite savoir quelles mesures ont pu être proposées, afin d’améliorer l’identification et la reconnaissance de ces troubles en milieu scolaire, notamment en matière de sensibilisation et de formation des enseignants, et permettre ainsi d’améliorer la situation de ces enfants en situation de handicap et de leur entourage familial.


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