Revue de presse du 23 juillet 2020

Revue de presse









L’éducation et la planification familiale peuvent être influencées par la politique et on s’accorde à penser que toutes deux accélèrent la baisse de la fécondité. Des questions demeurent cependant sur la nature de ces effets : l’effet de l’éducation s’exerce-t-il en augmentant le niveau d’instruction des femmes ou la scolarisation des enfants ? À quel niveau d’éducation l’effet est-il le plus fort ? L’effet de la planification familiale s’exerce-t-il en augmentant la prévalence contraceptive ou en réduisant les besoins non satisfaits ? Quel est le facteur le plus important : l’éducation ou la planification familiale ?

Les deux auteurs de cette étude ont évalué l’impact quantitatif de l’éducation et de la planification familiale dans les milieux à forte fécondité. Ils ont constaté que l’achèvement du premier cycle de l’enseignement secondaire par les femmes est la clé de l’accélération de la baisse de la fécondité, ainsi qu’un effet d’accélération de la prévalence contraceptive pour les méthodes modernes. L’impact de la prévalence contraceptive est en fait considérablement plus important que celui de l’éducation. Ces effets d’accélération existent aussi en Afrique subsaharienne, mais avec des effets plus faibles qu’ailleurs.






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