Revue de presse du 1er avril 2020

Revue de presse

  • « Égalité parentale », newsletter nº 8, 1er avril 2020.








  • Cordier (Solène), « Les acteurs de l’aide à l’enfance inquiets des effets du confinement », Le Monde, nº 23399, 2 avril 2020, p. 13.



  • Duru-Bellat (Marie), Madeline (Béatrice), « Cette crise souligne les conditions de vie très inégales des Français », Le Monde, nº 23399, 2 avril 2020, p. 14.

  • Gauchard (Yan), « J’ai pété les plombs le premier jour du confinement », Le Monde, nº 23399, 2 avril 2020, p. 15.




On sait que la séparation est un facteur de surmortalité, liée en particulier à l’alcool, mais le rôle d’une mauvaise santé mentale antérieure dans l’explication de cet excès n’est pas encore très clair. Les auteurs de la présente étude ont évalué la surmortalité post-séparation par type d’union et au fil du temps depuis la séparation, puis ont examiné l’influence de la morbidité psychiatrique antérieure pendant le processus de séparation et après la séparation. 311 751 Finlandais engagés dans des unions à long terme ont été suivis. La morbidité psychiatrique a été identifiée à partir des dates d’achat de médicaments sur ordonnance et d’admissions à l’hôpital, la mortalité et les séparations à partir des registre d’état-civil.

La surmortalité, en particulier celle liée à l’alcool, est plus prononcée immédiatement après la séparation, notamment chez les hommes, et est beaucoup plus importante après une séparation conjugale que non conjugale. Après ajustement des facteurs sociodémographiques, un ajustement supplémentaire pour la morbidité psychiatrique atténue la surmortalité d’environ 25 %. La morbidité psychiatrique explique mal la surmortalité post-séparation liée à l’alcool, mais elle réduit la surmortalité par suicide d’environ 50 % chez les femmes et 40 % chez les hommes. Cette atténuation est largement dû à la morbidité psychiatrique antérieure à la séparation pour les femmes ; elle est également due à la morbidité psychiatrique pendant le processus de séparation et après celle-ci pour les hommes. La séparation peut donc exacerber les problèmes de personnes ayant déjà une mauvaise santé mentale, ce qui implique que la dynamique des relations soit prise en compte pendant le traitement. La séparation est aussi un facteur de risque de suicide, en particulier pour les hommes, même sans problèmes de santé mentale antérieurs.


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