Question sur l’accompagnement des victimes de violences dans le cadre de la vie de couple et d’éducation à la vie affective et sexuelle

Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Sénat », nº 6 S (Q), 6 février 2020

Bigot (Joël), question écrite nº 14171 à la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, sur l’accompagnement des victimes de violences dans le cadre de la vie de couple et d’éducation à la vie affective et sexuelle [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Sénat », nº 6 S (Q), 6 février 2020, pp. 657-658].

Joël Bigot (© D.R.)

Joël Bigot (© D.R.)

M. Joël Bigot attire l’attention de Mme la secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, sur les moyens financiers attribués aux associations d’accompagnement des personnes victimes de violences dans le cadre de la vie de couple et d’éducation à la vie affective et sexuelle.

Ces structures, agréées comme « établissements d’information, de consultation ou de conseil familial (EICFF) », sont à ce titre reconnues comme « espaces traitant de la vie affective, relationnelle et sexuelle ». Elles sont donc en première ligne pour accompagner les femmes, les couples et les familles dans leurs difficultés en matière de relations affectives, sexuelles et familiales.

Elles doivent faire face à une baisse continue depuis plusieurs années des crédits de fonctionnement de l’État au titre de leurs missions d’EICFF, jusqu’à l’extinction à horizon de cinq ans. L’action publique semble désormais orientée vers l’urgence pour protéger les victimes de violences, alors que l’action de prévention est tout aussi nécessaire.

Une telle réduction des financements, donc des missions exercées est particulièrement préjudiciable aux très nombreuses personnes qu’elles accompagnent.

Ainsi, ces associations constatent qu’elles n’ont plus les moyens financiers de répondre aux nombreuses demandes, dont celles de l’éducation nationale pour mener des actions auprès des enfants et accompagner les enseignants et les éducateurs souvent désemparés devant les questions et les réactions des jeunes.

C’est pourquoi il lui demande de l’informer de ses intentions sur cette question du financement des « espaces traitant de la vie affective, relationnelle et sexuelle » afin de maintenir une réelle politique de prévention dans ce domaine.


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