Revue de presse du 10 décembre 2019

Revue de presse

  • « Alerte sur les implants contraceptifs », Le Monde science & médecine, nº 23302, 11 décembre 2019, p. 3.

Le Monde science & médecine, nº 23302, 11 décembre 2019, p. 3




  • « Génération Coparentalité demande à la France de respecter les droits de l’enfant, partie intégrante du corpus juridique et législatif des droits de l’homme ! », Génération Coparentalité, 10 décembre 2019.

  • « Un projet de pilule contraceptive orale mensuelle », Le Monde science & médecine, nº 23302, 11 décembre 2019, p. 3.

Le Monde science & médecine, nº 23302, 11 décembre 2019, p. 3






Documents de travail, nº G2019/13, 10 décembre 2019Les formations d’union après cinquante ans sont peu étudiées, en particulier en France, à cause de la faible fréquence d’événements à ces âges, même si celle-ci augmente. À partir d’un panel appariant des données fiscales exhaustives sur le revenu et la taxe d’habitation, les auteurs de cette recherche ont étudié les déterminants de la (re-)mise en couple des femmes et des hommes après cinquante ans, la forme de l’union (mariage, Pacs ou union libre), ainsi que le degré d’homogamie de ces nouveaux couples.

Très décroissante avec l’âge, la probabilité de former une union est plus forte pour les hommes que pour les femmes. L’état matrimonial antérieur et le revenu jouent un rôle différencié selon le sexe. Par rapport aux hommes jamais mariés, les veufs se remettent davantage en couple ; c’est l’inverse pour les femmes. Les divorcé(e)s ont une probabilité plus forte de se remettre en union. Alors qu’un revenu élevé augmente les chances de remise en couple pour les hommes, il les diminue pour les femmes, sans que puissent être démêlés les effets de demande (moindre besoin et volonté de former un couple) des effets d’offre (moindre opportunité sur le marché des unions). Pour les bas revenus, se mettre en couple permet d’augmenter son niveau de vie à des âges où augmenter son offre de travail est difficile.

Le type d’union choisie diffère aussi selon l’état matrimonial et le revenu. Après cinquante ans, les ex-mariés ont une probabilité plus forte de se marier, à l’exception des veuves, qui y sont les moins enclines. Le revenu joue positivement sur le fait de contractualiser son union pour les hommes. Pour les femmes, la probabilité est la plus forte de se marier ou de se pacser aux deux extrémités de la distribution de revenu.

Après cinquante ans, les hommes se mettent en couple avec des femmes plus jeunes et avec des niveaux de revenus similaires. Les femmes s’unissent plutôt avec des partenaires ayant des revenus supérieurs aux leurs.


  • Collectif, « Madri che conciliano », Quaderni FMV Corporate Family Responsibility, nº 4, 10 décembre 2019.

  • Fabre (Clarisse), « La masculinité d’un père ébranlée par sa fille transgenre », Le Monde, nº 23302, 11 décembre 2019, p. 27.

Voir notre article du 5 décembre dernier.


Voir notre article du 5 décembre dernier.


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