Revue de presse du 15 février 2019

Revue de presse

  • « L’avortement aux Pays-Bas : rapport 2017 du gouvernement », Flash Expert (Institut européen de bioéthique), 15 février 2019.





  • Bherer (Marc-Olivier), « La querelle des deux “mâles” », Le Monde Idées, nº 23048, 16 février 2019, p. 4.


  • Bruenig (Matt), « Family Fun Pack », People’s Policy Project, 15 février 2019.

Conditions et dépenses de logement selon le niveau de vie des ménagesLes conditions de logement se sont nettement améliorées – en moyenne – pour l’ensemble des ménages depuis plusieurs décennies, notamment en ce qui concerne l’accès au confort élémentaire. De fortes disparités persistent cependant entre les ménages les plus aisés et les plus modestes.

Selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, qui s’appuie sur l’enquête « Logement » 2013 de l’Institut national de la statistique et des études économiques, les ménages à bas revenus – c’est-à-dire ceux qui ont un niveau de vie médian d’environ 810 euros mensuels – logent dans de moins bonnes conditions que les autres. Ils sont de plus en plus souvent locataires (65,5 % en 2013 contre 57 % en 1996) et occupent plus fréquemment un logement social (34,3 % en 2013 contre 28,8 % en 1996). Les ménages les plus modestes vivent toujours davantage que les autres des conditions défavorables, cumulent souvent des difficultés de logement (bruits, difficulté à se chauffer, humidité, surpeuplement, etc.), ont une mauvaise opinion de leur habitat et souhaitent déménager. Environ un tiers d’entre eux réside dans un logement ayant au moins un « défaut de qualité » (fissures, infiltrations d’eau, etc.). Parmi ces ménages à bas revenus, certaines catégories sont surreprésentées : les familles étrangères (14 %), les familles dites « monoparentales » (18 %, soit + 6 points depuis 1996), les familles nombreuses, les ménages de moins de trente ans (13 %, dont près d’un tiers est au chômage), les personnes seules (25 %, souvent employés, ouvriers ou sans emploi), etc.

Les dépenses de logement – sans prise en compte des aides au logement – sont beaucoup plus liées au statut d’occupation qu’au niveau de vie des ménages. Versées sous conditions de ressources aux ménages les plus pauvres et permettant de couvrir au moins la moitié de leurs dépenses de logement, les aides au logement réduisent fortement le poids des dépenses de logement dans le budget des ménages qui en bénéficient. Les plus modestes sont pourtant ceux dont le budget est le plus impacté par les dépenses de logement. Le taux d’effort « net » agrégé (rapport entre les dépenses de logement et les revenus du ménage) des ménages à bas revenus est bien supérieur à celui des autres ménages, et ce quel que soit leur statut d’occupation. Portée principalement par celle des dépenses de logement, une hausse des taux d’effort nets a été observée entre 2001 et 2013 pour tous les niveaux de vie et tous les statuts d’occupation, mais elle a été particulièrement marquée pour les ménages à bas revenus. Après versement des aides, leurs dépenses nettes de logement représentent 34 % de leurs revenus, contre 24 % pour les ménages modestes (ayant un niveau vie médian de 1 330 euros mensuels) et 16 % pour ceux les plus aisés. Ce taux d’effort est particulièrement élevé pour les ménages les plus pauvres accédant à la propriété, locataires du parc privé et vivant dans l’unité urbaine de Paris.





  • Isabeth (Anne), « Vers une société sans pères ? », Présent, nº 9303, 15 février 2019, p. 7.


Jan Karbaat

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