Les Associations familiales catholiques seront dans le cortège de la Marche pour la Vie

Communiqué de presse des Associations familiales catholiques

Associations familiales catholiques

Marche pour la vie 2019Le dimanche 20 janvier prochain, les Associations familiales catholiques se joindront à la Marche pour la Vie dès 13 h 30, porte Dauphine, à Paris. Objectifs de ce défilé pacifique : dire ensemble que l’avortement n’est jamais un acte anodin, et réaffirmer le respect de toute vie humaine.

Le pape François a récemment encouragé les organisateurs de cette marche à « témoigner sans se lasser des valeurs inaliénables de la dignité humaine et de la vie ». Cette année, la marche mettra l’accent sur l’objection de conscience des professions médicales.

La vigilance des Associations familiales catholiques à l’égard des évolutions législatives dans ce domaine reste forte. Elles rappellent que le 28 septembre 2018, la sénatrice Laurence Rossignol a déposé une proposition de loi visant à abroger la clause de conscience spécifique à l’interruption volontaire de grossesse. Cette clause est prévue par le code de la santé publique et permet aux professionnels de santé de refuser de pratiquer des IVG. Dans ce contexte, les Associations familiales catholiques affirment que la suppression de cette clause irait à l’encontre du légitime respect de la liberté de conscience des médecins.

En 2017, 216 685 avortements (DREES, Études & Résultats, septembre 2018, nº 1081) ont été réalisés en France, soit une IVG pour quatre naissances.

Les Associations familiales catholiques restent également très attentives aux risques de dérives en matière de recherche et d’utilisation de l’embryon humain. Dans le cadre de la Marche pour la Vie, les Associations familiales catholiques réaffirment que l’embryon est un être humain à protéger.

Pour les Associations familiales catholiques, une autre politique de santé publique pourrait être développée dans ce domaine. Elles recommandent une série de mesures concrètes à mettre en place à l’intérieur du cadre législatif actuel :

  • L’éducation affective et sexuelle doit être développée tout au long de la scolarité, en application de la loi [sic – lire : circulaire] de 2003, en lien avec les parents. Les associations qui y contribuent doivent être soutenues.
  • Les populations à risque de recourir à l’IVG sont à identifier, afin de lutter contre les facteurs de risque (décrochage scolaire, précarité, mal logement…).
  • La politique familiale doit permettre à chaque foyer d’accueillir et d’élever le nombre d’enfants qu’il désire (allocations, gardes, fiscalité allégée…).
  • Les couples qui le souhaitent doivent bénéficier d’un accompagnement et de soutien (préparation au mariage civil, conseil conjugal…).

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