Revue de presse du 13 décembre 2018

Revue de presse






  • « Réforme de la justice : les avocats du barreau de Pau manifestent en chansons ! », La République des Pyrénées, nº 22521, 13 décembre 2018, p. 5.

La République des Pyrénées, nº 22521, 13 décembre 2018, p. 5



  • Collectif, « ENA : l’État ne montre pas l’exemple en matière d’égalité femmes-hommes », Le Monde, nº 22993, 14 décembre 2018, p. 23.


La fertilité à partenaires multiples survient lorsqu’une personne a des enfants biologiques avec plus d’un partenaire. Le Survey of Income and Program Participation a inclus en 2014 une question directe pour savoir si les répondants sont des parents à partenaires multiples. Il est important de connaître la prévalence de ces familles étant donné les corrélats socio-économiques connus de la fertilité à partenaires multiples. La présente étude a utilisé les données récentes du Survey of Income and Program Participation afin de générer des repères clés pour un échantillon national, présenter des estimations de sous-population et décrire un échantillon de parents ayant eu des enfants avec plusieurs partenaires.


Le nombre d’enfants par femme baisse depuis 2015, après neuf ans de stabilité. Passé sous le seuil symbolique de deux enfants par femme en 2015, le taux de fécondité a atteint 1,92 enfant par femme en 2016.

Cette baisse de la fécondité touche toutes les catégories de revenus et classes d’âge. L’âge moyen des femmes à la naissance des enfants a progressé à raison de 0,1 an par année, pour atteindre 30,5 ans en 2016. Pour les femmes ayant déjà un ou deux enfants, la probabilité d’en avoir un deuxième ou troisième est également plus faible qu’en 2014.

La baisse de la natalité suit en général la courbe des revenus : plus le revenu d’une famille est élevé, moins les femmes ont d’enfants. La maternité est plus tardive dans les foyers aisés, vers 31 ans, alors que les femmes ont des enfants vers 28-29 ans dans les milieux modestes.

Le taux de fécondité des femmes immigrées – en moyenne plus élevé que celui des femmes non-immigrées – est resté stable depuis 2012, avec 2,73 enfants par femme. D’après l’Institut national de la statistique et des études économiques, ce décalage entre les deux taux s’explique en partie par l’effet de l’immigration, qui reporte les naissances après l’arrivée en France. Le taux de fécondité des femmes immigrées dépend aussi de leur âge d’arrivée dans le pays d’accueil : les femmes ayant immigré en France avant l’âge de quinze ans ont un taux de fécondité comparable à celui des femmes nées en France. Enfin, rapporté au taux de fécondité global en France en 2014, la contribution des femmes immigrées reste limitée à 0,1 enfant par femme.

Malgré cette baisse de la natalité, le France demeure le pays le plus fécond en Europe.

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