Question sur la pénurie de places en institut médico-éducatif et en établissement et service d’aide par le travail

Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 47 A.N. (Q), 27 novembre 2018

Jumel (Sébastien), question écrite nº 14592 à la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées sur la pénurie de places en institut médico-éducatif et en établissement et service d’aide par le travail [Journal officiel de la République française, édition « Débats parlementaires – Assemblée nationale », nº 47 A.N. (Q), 27 novembre 2018, pp. 10593-10594].

Sébastien Jumel (© Cosmao)

Sébastien Jumel (© Cosmao)

M. Sébastien Jumel attire l’attention de Mme la secrétaire d’État, auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées, sur le fait que la France souffre de ne pas avoir de capacité d’accueil adéquate pour les enfants en situation de handicap au sein des Instituts médico-éducatifs (IME) dont le nombre est bien insuffisant pour répondre aux besoins des familles. Et pour les mêmes raisons, les Établissements et services d’aides pour le travail (ESAT), accueillant des adultes en situation de handicap, ont également des listes d’attente importantes, mettant ainsi ces personnes en rupture de lien social. Cette situation ne créée pas les conditions d’une insertion sociale et professionnelle qui est de nature à rompre l’isolement dans lequel ils sont ainsi enfermés. Toutes ces familles, déjà fragilisées par un environnement qui stigmatise leurs enfants et les jeunes adultes sont dans l’incompréhension totale. Loin des discours relatifs à la politique publique sur les problèmes posés par les différents pathologies, la réalité du quotidien des personnes concernées est des plus des affligeante. Il faut de toute urgence engager des moyens pour que celles-ci soient détectées de façon plus précoce, créer des places dans les IME où les listes d’attente sont insupportables pour ces familles, favoriser la création des ESAT pour éviter les exclusions, qui conduisent, personne n’en parle, à des taux de suicides confondants, créer des Maisons d’accueil spécialisées (MAS) qui sont reléguées aujourd’hui à la portion congrue dont l’utilité sociale est évidente. C’est en donnant de vrais financements publics que l’on favorisera l’inclusion de ces personnes en demande d’indépendance. Il lui demande qu’un plan de création de structures adaptées soit inscrit au budget.


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