Revue de presse du 19 janvier 2018

« Anonymat du don de gamètes : un homme retrouve son “géniteur” via Internet », Alliance Vita, 19 janvier 2018.

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« Droit aux origines : née sous X, “je suis une île à la dérive au milieu d’un océan” », Gènéthique, 19 janvier 2018.

Article archivé au format PDF (55 Ko, 2 p.).

« États-Unis : le Président Trump s’engage pour la liberté de conscience », Gènéthique, 19 janvier 2018.

Article archivé au format PDF (94 Ko, 1 p.).

« Lancement des États généraux de la bioéthique : des thèmes nombreux pour aborder “le monde que nous voulons pour demain” », Gènéthique, 19 janvier 2018.

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Bhuller (Manudeep), et alii, « Intergenerational Effects of Incarceration », Working Paper (National Bureau of Economic Research), nº 24227, 19 janvier 2018.

Une population souvent négligée dans les débats sur les réformes pénitentiaires est celle des enfants des détenus. La façon dont un enfant est affecté dépend à la fois de ce que l’incarcération fait à son parent et de ce qu’il apprend de l’expérience de ce dernier. En utilisant des données norvégiennes, les auteurs de cette étude ont constaté que l’incarcération n’a aucun effet sur la récidive des pères mais réduit leur employabilité de vingt points de pourcentage. Ils n’ont par ailleurs trouvé aucune preuve que l’incarcération paternelle affecterait la délinquance d’un enfant ou ses résultats scolaires.

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Bouguereau (Jean-Marcel), « Quelle humanité demain ? », La République des Pyrénées, nº 22248, 19 janvier 2018, p. 2.

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Carlberg (Magdalena), Edhborg (Maigun), Lindberg (Lene), « Paternal Perinatal Depression Assessed by the Edinburgh Postnatal Depression Scale and the Gotland Male Depression Scale: Prevalence and Possible Risk Factors », American Journal of Men’s Health, Vol. 12, nº 4, 1er juillet 2018 (en ligne le 19 janvier 2018), pp. 720-729.

Plusieurs études ont utilisé pour les nouveaux pères l’échelle de dépression postnatale d’Édimbourg, élaborée pour le dépistage chez les nouvelles mères. La recherche présentée ici visait à comparer l’évaluation de la dépression paternelle et des facteurs démographiques associés par l’échelle de dépression postnatale d’Édimbourg et l’échelle de dépression masculine de Gotland. Un questionnaire a été envoyé à 8 011 pères – dont 3 656 (46 %) ont répondu – trois à six mois après la naissance de leur enfant. Le dépistage de pères possiblement affectés par une dépression majeure est comparable dans les deux échelles, mais la proportion de dépressions mineures est plus importante dans l’échelle de dépression postnatale d’Édimbourg. Les associations avec des facteurs de risque potentiels ont été analysées pour les deux échelles. Un faible revenu était associé à la dépression dans tous les groupes. Les pères dépistés uniquement par l’échelle de dépression postnatale d’Édimbourg étaient plus exposés s’ils avaient trois enfants ou plus, ou un niveau d’instruction inférieur. Les pères dépistés uniquement par l’échelle de dépression postnatale d’Édimbourg pour dépression mineure, ou par les deux échelles pour dépression majeure, étaient le plus souvent nés dans un pays étranger. Les résultats laissent à penser qu’aucune échelle n’est suffisante à elle seule pour le dépistage de la dépression chez les nouveaux pères et qu’il faut y associer différents facteurs de risque démographiques.

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Collectif, « Les Français et le débat sur la PMA », Institut français d’opinion publique, 19 janvier 2018.

Alors que s’ouvrent les états généraux de la bioéthique, l’Institut français d’opinion publique publie une étude réalisée pour la Manif pour tous. L’enquête révèle la complexité du débat à venir dans la mesure où 50 % des personnes interrogées déclarent qu’un débat serein à propos de la procréation médicalement assistée ne pourra pas avoir lieu avant quelques années. Plus largement, les sondés sont 52 % à considérer que les débats liés à la bioéthique entraînent un risque de division entre les Français. Enfin, 64 % des personnes interrogées déclarent que l’État doit garantir aux enfants nés par procréation médicalement assistée le droit d’avoir un père et une mère.

Sondage archivé au format PDF (549 Ko, 15 p.).

Collectif, « Non au marché de la personne humaine », Le Monde, nº 22713, 20 janvier 2018, p. 22.

Article archivé au format PDF (601 Ko, 2 p.).

Delaisi de Parseval (Geneviève), Viville (Stéphane), « Prenons acte de la fin de l’anonymat du don de gamètes », Le Monde, nº 22713, 20 janvier 2018, p. 22.

Article archivé au format PDF (601 Ko, 2 p.).

Dhouailly (Claire), « Un parfum d’authenticité », M Le magazine du Monde, nº 22713, 20 janvier 2018, pp. 55-56.

Article archivé au format PDF (214 Ko, 3 p.).

Dotti Sani (Giulia M.), Luppi (Matteo), « How long is too long? Long-term effects of maternity-related job interruptions on mothers’ income in 10 European countries », CIRCLE Working paper, 19 janvier 2018.

Cet article étudie les effets à long terme des interruptions de travail dues à la maternité et à l’éducation des enfants sur le revenu absolu et relatif des mères durant leur carrière dans dix pays européens. Des études antérieures avaient révélé des différences significatives de revenu entre les femmes et les hommes en début de carrière, ainsi qu’entre les mères et les pères, les mères gagnant beaucoup moins que les femmes sans enfants et les hommes, à la fois en termes absolus et relatifs. De nombreux facteurs expliquent ces différences, notamment l’auto-sélection, la discrimination statistique, les interruptions de travail, la réduction de la productivité et du temps de travail des mères, le type d’emploi, etc. Bien que la recherche ait étudié les conséquences à court et moyen terme de la maternité et de l’éducation des enfants sur les gains absolus et relatifs des femmes, les effets à long terme en sont cependant moins bien connus. Les auteurs de cet article ont donc examiné si la durée des interruptions de travail liées à la maternité est associée à des inégalités de revenu à un âge plus avancé.

Basée sur quatre vagues de données SHARE (Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe), l’analyse montre que les interruptions de travail de courte durée n’ont pas d’impact négatif sur les revenus de carrière des femmes. A contrario, les longues interruptions de travail (et l’impossibilité de retour au travail qui peut en résulter) ont un impact sur les revenus à long terme des femmes, en particulier dans les pays où les politiques familiales et de retraite sont limitées. Ces constats devraient éclairer le débat sur les besoins de compensation en matière de retraite pour les mères de famille.

Article archivé au format PDF (1.91 Mo, 28 p.).

Dryef (Zineb), « Peggy Sastre, le féminisme à la sauce Darwin », M Le magazine du Monde, nº 22713, 20 janvier 2018, pp. 13-14.

Article archivé au format PDF (328 Ko, 3 p.).

Ghailani (Dalila), Brief overview of measures related to work-life balance in the European Union, Bruxelles, Observatoire social européen, 19 janvier 2018.

Document archivé au format PDF (1.60 Mo, 39 p.).