Revue de presse du 17 novembre 2017

Revue de presse


  • « Maltraitance : briser le silence », La République des Pyrénées, nº 22196, 17 novembre 2017, p. 50.


  • Béguin (François), « En salle de garde, des fresques obscènes intouchables », Le Monde, nº 22659, 18 novembre 2017, p. 13.


  • Hivert (Anne-Françoise), « En Suède, l’université en mal d’auteures », M le magazine du Monde, nº 22659, 18 novembre 2017, p. 35.

  • Mestre (Abel), « Harcèlement sexuel : la parole se libère à l’UNEF », Le Monde, nº 22659, 18 novembre 2017, p. 11.

  • Miller (Marine), « À l’hôpital, un sexisme tellement banal », Le Monde, nº 22659, 18 novembre 2017, p. 12.


Les auteurs de cet article ont évalué les liens entre l’utilisation de contraceptifs hormonaux, la tentative de suicide et le suicide dans une étude prospective à l’échelle nationale de toutes les femmes au Danemark qui n’avaient pas d’antécédents psychiatriques, n’utilisaient pas d’antidépresseurs, n’avaient pas utilisé de contraceptifs hormonaux avant l’âge de quinze ans et avaient au moins quinze ans pendant la période étudiée (1996-2013). Les registres nationaux ont fourni les informations individuelles mises à jour sur l’utilisation de la contraception hormonale, les tentatives de suicide, le suicide et les variables de confusion potentielles. Les diagnostics psychiatriques ou l’utilisation d’antidépresseurs pendant la période étudiée ont été considérés comme des médiateurs potentiels entre l’utilisation de contraceptifs hormonaux et le risque de tentative de suicide. Des rapports de risque ajustés pour la tentative de suicide et le suicide ont été estimés pour les utilisatrices de contraception hormonale par rapport à celles qui n’en avaient jamais utilisé.

Parmi près d’un demi-million de femmes suivies en moyenne pendant 8,3 ans (soit 3,9 millions d’années-personnes), avec un âge moyen de vingt et un ans, 6 999 premières tentatives de suicide et 71 suicides ont été recensés. Par comparaison avec les femmes qui n’avaient jamais utilisé de contraceptifs hormonaux, le risque chez les utilisatrices est de 1,97 pour la tentative de suicide et 3,08 pour le suicide. Les estimations du risque de tentative de suicide sont de 1,91 pour les produits combinés oraux, 2,29 pour les produits oraux à progestatif seul, 2,58 pour les produits vaginaux anneau et 3,28 pour le patch. Le lien entre l’utilisation de contraceptifs hormonaux et une première tentative de suicide culmine après deux mois d’utilisation. Il existe donc un lien entre utilisation de la contraception hormonale, tentative de suicide et suicide, les adolescentes étant les plus exposées.

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