L’affaire de Cestas (J+6)

Revue de presse – France

Dans l’édition dominicale du grand quotidien régional Sud-Ouest (nº 1022), page 8, son directeur général Henri Amouroux avertit que le « drame de Cestas » ne sera plus abordé dans « le courrier des Lecteurs », au motif qu’« il est temps […] de taire aujourd’hui les passions et les cris ». Sud-Ouest ne nous autorise malheureusement pas la reproduction de cet article ici…

 

Revue de presse – Italie

Roma

L’Unità, n° 52, 23/02/1969, p. 1L’Unità (nº 49), organe officiel du Parti communiste italien, édité à Rome, publie une photographie d’André Fourquet et ses enfants en page 3, avec un commentaire.

Traduction P@ternet

« Le photographe a pu atteindre l’assiégé, la police non

« Cette photo, publiée par Paris Match, est un témoignage impressionnant du drame d’André Fourquet, l’homme assiégé pendant dix-sept jours qui s’est finalement suicidé après avoir tué deux enfants. La photo montre le forcené et les deux enfants – Aline et Jean [sic] – une heure avant que la police envoie son “tank” et que la tragédie s’accomplisse. Une décision prise par la police après dix-sept jours d’attente désespérée, sans qu’aucune tentative ait été faite pour empêcher le massacre. Fourquet n’était en fait pas si inapprochable qu’on a voulu le faire croire.

« Mais la police n’a pas été capable de prendre la même initiative et d’avoir le même courage qu’un photojournaliste qui, de façon très différente, a pu convaincre l’homme barricadé de le laisser entrer dans la maison et le photographier. Pourquoi ? Demandez maintenant aux Français bouleversés. Autour de la maison assiégée de Cestas, non loin de Bordeaux, il y a eu pendant dix-sept jours une sorte de carnaval de spectateurs avec son commerce florissant de nourriture, boissons et souvenirs (rappelez-vous du film Le Gouffre aux chimères). Puis, tout à coup, le jeu est terminé et les véhicules blindés de la police ont commencé à attaquer un fusil de chasse. “Beaucoup de gens vont sauter au ministère de l’Intérieur”, ont écrit les journaux français. »

Laissez un commentaire (respectez les règles exposées dans la rubrique “À propos”)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.